
En image, le palangrier "Le Saint-André" de retour de campagne
On l'appelle l'"or blanc". Pêchée à la palangre dans les terres australes françaises, la légine se vend à l'un des prix au kilo les plus élevés du marché international. Si les armateurs sont tous basés à La Réunion, ce poisson réputé pour sa chair fondante est essentiellement exporté vers l'Asie et les Etats-Unis. En 2017, le kilo de légine s'élevait à 19 euros. Un marché juteux dont veut profiter RPA, le nouvel armement créé en 2017 par 80 pêcheurs artisans et côtiers et deux pêcheurs hauturiers. L'entreprise se dresse aujourd'hui contre le projet de plan de pêche de légine présenté le 9 mai dernier par la préfecture des TAAF.
Pour rappel, l'année de sa création, RPA avait obtenu un quota de 100 tonnes de droits de pêche à la légine (sur les 6.350 tonnes disponibles à l'époque), ce que les armements historiques réunis sous le SARPC (Syndicat des Armements Réunionnais de Palangriers Congélateurs : Armas pêche, Armements Réunionnais, Cap Bourbon, Comata, Pêche-Avenir, Sapmer) avaient vu d'un mauvais oeil, le marché étant saturé.
Une niche qui rapporte gros : 80 à 120 millions d'euros chaque année
Depuis, RPA se bat contre "l'oligopole organisé par le plan de gestion de pêche à la légine, au profit de quatre armements historiques qui se partageaient les 80 à 120 millions d'euros de chiffres d'affaires de cette pêcherie règlementée par l'Etat."
Rappelant le lancement d'une réforme visant à "proposer des pistes d'évolution pour concilier stabilité des investissements dans la pêcherie, l'exigence de concurrence tout comme de compétitivité et l'amélioration des retombées pour l'emploi et l'ensemble de la pêche de La Réunion", le nouvel armement estime que le projet de la préfecture des TAAF entre en contradiction avec les objectifs fixés par l'Etat.
Car pour RPA, le nouveau plan de gestion "institutionnalise l'oligopole accordé aux quatre opérateurs en place depuis tant d'années, et organise l'exclusion assurée et durable des pêcheurs réunionnais de 'Réunion Pêche Australe', comme d'ailleurs de tout autre candidat". En matière d'emploi, RPA estime en outre que "le projet s'assure surtout de retombées pour la métropole, semblant oublier que le siège de la préfecture des TAAF se trouve à Saint-Pierre, à La Réunion, et que les navires partent pêcher la légine depuis la ville du Port".
Une injustice selon l'armement qui se targue d'être "le seul à s'inscrire pleinement à La Réunion car tous les pêcheurs actionnaires exercent leur métier sur notre île". Et de conclure : "Les pêcheurs réunionnais n'ont pas moins de droits que les autres à bénéficier des retombées de cette ressource, ils demandent simplement de l'égalité dans le traitement dont ils font l'objet par rapport aux quatre opérateurs historiques".
La pêche à la légine depuis La Réunion c'est 6 armateurs pour 7 bateaux :
Armas pêche : navire Mascareignes III
Armements Réunionnais : navire l'Ile Bourbon
Cap Bourbon : navire Cap Horn 1
Comata : navire l'Ile de la Réunion
Pêche Avenir : navire le Saint-André
Sapmer : navires Albius et Croix du Sud
Pour rappel, l'année de sa création, RPA avait obtenu un quota de 100 tonnes de droits de pêche à la légine (sur les 6.350 tonnes disponibles à l'époque), ce que les armements historiques réunis sous le SARPC (Syndicat des Armements Réunionnais de Palangriers Congélateurs : Armas pêche, Armements Réunionnais, Cap Bourbon, Comata, Pêche-Avenir, Sapmer) avaient vu d'un mauvais oeil, le marché étant saturé.
Une niche qui rapporte gros : 80 à 120 millions d'euros chaque année
Depuis, RPA se bat contre "l'oligopole organisé par le plan de gestion de pêche à la légine, au profit de quatre armements historiques qui se partageaient les 80 à 120 millions d'euros de chiffres d'affaires de cette pêcherie règlementée par l'Etat."
Rappelant le lancement d'une réforme visant à "proposer des pistes d'évolution pour concilier stabilité des investissements dans la pêcherie, l'exigence de concurrence tout comme de compétitivité et l'amélioration des retombées pour l'emploi et l'ensemble de la pêche de La Réunion", le nouvel armement estime que le projet de la préfecture des TAAF entre en contradiction avec les objectifs fixés par l'Etat.
Car pour RPA, le nouveau plan de gestion "institutionnalise l'oligopole accordé aux quatre opérateurs en place depuis tant d'années, et organise l'exclusion assurée et durable des pêcheurs réunionnais de 'Réunion Pêche Australe', comme d'ailleurs de tout autre candidat". En matière d'emploi, RPA estime en outre que "le projet s'assure surtout de retombées pour la métropole, semblant oublier que le siège de la préfecture des TAAF se trouve à Saint-Pierre, à La Réunion, et que les navires partent pêcher la légine depuis la ville du Port".
Une injustice selon l'armement qui se targue d'être "le seul à s'inscrire pleinement à La Réunion car tous les pêcheurs actionnaires exercent leur métier sur notre île". Et de conclure : "Les pêcheurs réunionnais n'ont pas moins de droits que les autres à bénéficier des retombées de cette ressource, ils demandent simplement de l'égalité dans le traitement dont ils font l'objet par rapport aux quatre opérateurs historiques".
La pêche à la légine depuis La Réunion c'est 6 armateurs pour 7 bateaux :
Armas pêche : navire Mascareignes III
Armements Réunionnais : navire l'Ile Bourbon
Cap Bourbon : navire Cap Horn 1
Comata : navire l'Ile de la Réunion
Pêche Avenir : navire le Saint-André
Sapmer : navires Albius et Croix du Sud