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Bras-Panon en recherche de solution pour le refuge pour chiens de St-Benoît

Enlisée depuis des années, la situation du refuge de l'Est "l'Arche de Noé" et son annexe de Saint-Benoît tarde à aboutir du côté des politiques publiques. En recherche de foncier, Astrid Puissant, la présidente de l'association Droit de cité qui gère un refuge qui n'est plus aux normes, reçoit quelques garanties de la part de la ville de Bras-Panon. Son maire, Daniel Gonthier, déplore "des lenteurs administratives" mais montre sa volonté d'accélérer le processus. Le début d'une solution ?

Ecrit par zinfos974 – le samedi 07 juin 2014 à 12H58

Zinfos974 : M. Gonthier, où en sont vos services pour l’attribution d’un terrain au refuge l’Arche de Noé ?

Daniel Gonthier : Je dois voir le nouveau président de la communauté d’agglomération et tenir avec lui une réunion de travail. Ces choses là sont à finaliser. La fin de mandat n’arrange jamais les bonnes décisions. Il y a parfois une lenteur que j’ai trouvée sur ce dossier, donc ça fait partie des dossiers sur lesquels je reprendrai mon bâton de pèlerin. Je voudrais, dans un endroit respectueux pour tous, accueillir son refuge. Faire en sorte que ces animaux, qui aujourd’hui sont abandonnés, aient un lieu de refuge digne. On ne peut pas continuer comme cela. Mme Puissant est généreuse, elle a su trouver des partenaires, des mécènes, je pense que le plus difficile, et elle en est consciente, c’est trouver un foncier. Par son action, qui est un acte bénévole, elle se retrouve aujourd’hui contrainte à l’intérieur d’un espace qui n’est plus aux normes ou que la population autour souhaite avoir un peu de tranquillité. Je fais partie des maires qui disent : « vien’ chez nou, na trouv’ un endroit parce que le rôle que vous jouez est fondamental ».

La mairie de Bras-Panon est justement l’une des seules pour ne pas dire la seule à avoir ciblé du foncier disponible. Vous mettez en avant pour l’heure deux terrains dont l’un se trouve à proximité d’un club canin. Ça pourrait ressembler à l’endroit idéal ?

Nous avons ouvert dans l’Est un espace canin pour la formation du maître et du chien. C’est important : il y a le chien qu’on éduque mais il y aussi le maître qu’on éduque (sourire). Vous voyez comment j’aborde les choses. Sur ce foncier, je reprendrai mon bâton de pèlerin auprès de la sous-préfecture puisque juste à côté, nous avons finalisé une extension de station d’épuration donc on a quelque chose qu’on doit emboîter avec la volonté de chacun. Doit-on se cacher derrière un décret et dire : « Té madame, out refuge lé pas aux normes ». Dans son approche, elle joue le rôle de la personne qui nous sert de lien et corrige parfois nos défauts. Généreuse, ne rappelle jamais ce qu’elle fait mais en même temps trop seule actuellement. Elle se bat comme jamais je n’ai vu quelqu’un se battre. Qu’est-ce qu’elle aime les animaux.

Vous portez l’idée que ce refuge devra associer l’aspect sensibilisation ?

L’animal, qui a été notre coup de coeur, doit avoir une vie de respect. C’est ce que l’on doit avoir pour les animaux. Je souhaite que son futur refuge soit visité par du scolaire pour qu’il y ait une prise de conscience de l’enfant panonnais, de l’enfant réunionnais. Quand on a un coup de coeur pour un animal, il faut l’avoir pour tout le long de la vie de cet animal. C’est important dans la société dans laquelle on vit de se dire que si on respecte les humains, on respecte les animaux aussi.

Elle a aujourd’hui besoin de gens qui y croient. Je vous précise que, à chaque fois, à la fin de l’année, nous commune, et l’ensemble des élus que je sensibilise, achetons les calendriers de l’association pour qu’une p’tite goutte d’eau lui permette d’entrer de l’argent. J’invite d’ailleurs toutes celles et tous ceux qui demain vont faire leurs courses, à acheter une boîte ou des granulés en plus. Prenez son numéro de téléphone, allez visiter le refuge. Donnez aussi, j’ai envie de dire : une heure  par mois, en tant que bénévole. Nous, commune, nous sommes volontaires pour son arrivée parce que vous devinez que le choix n’est actuellement pas très humain pour l’animal. Aujourd’hui, quand on le ramasse, et s’il n’y a plus d’espace en refuge, il est euthanasié, il est tué. Je ne peux, en tant qu’être humain accepter cela. Il n’y a qu’une seule solution pour l’animal qui est en errance : l’euthanasie, la mort. Non, on ne doit pas accepter cela dans notre société. Je sais que les Réunionnais sont solidaires alors mettons solidarité au pluriel.

 

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