« Le conseil municipal de ce jour (samedi, ndlr) a pour objet l’installation des conseillers municipaux, l’élection du maire et des adjoints.
Considérant le déroulement de la campagne électorale et des faits suivants :
– L’inauguration et la remise de clef de logements sociaux en pleine campagne électorale
– L’inauguration expresse d’une grande surface en présence du candidat maire sortant en pleine campagne électorale alors même que celle-ci n’était pas prête et a grand renfort de publicité
– Les travaux effectués aux alentours de la grande surface avec les fonds publics de la collectivité
– La présence du candidat maire sortant dans les locaux de plusieurs associations bénéficiant d’aides publiques
– La tenue de diverses manifestations en présence du candidat maire sortant financées par les fonds publics en pleine campagne électorale
– L’emploi de témoignages mensongers et délétères prononcés par des employés communaux dans des réunions publiques du maire sortant
– L’atteinte à l’intégrité et au respect de la personne en déformant le nom de famille de la tête de liste Jean Hugues Ratenin. En appuyant sur la syllabe « RAT », le candidat maire sortant a volontairement fait allusion et comparer une personne à un animal destructeur
– L’utilisation par le candidat sortant et de manière abusive des outils de la municipalité à des fins électorales
– L’affichage de la première photographie de campagne fait apparaître que le candidat maire sortant a utilisé le bâtiment public (le balcon de la mairie) comme support avec vue de la ville en dessous de lui, imprimé sur papier blanc.
– Les soupçons de recrutement et de promesse à l’emploi en pleine campagne électorale
Au vu de ces faits illégaux qui, dans certains cas et de manière dommageable, sont tolérés par le système, nous pouvons clairement affirmer que cela a faussé les résultats du scrutin du 23 mars 2014. En effet, le score réalisé par le candidat maire sortant est de 55 % contre 45% pour l’opposition. Sur 6382 voix exprimées, seulement 337 voix ont permis cette réélection dès le premier tour.
Compte tenu des faits et conséquences sur l’électorat nous ne pouvons participer à l’ordre du jour qui serait un acte de validation de la campagne électorale et du déroulement du scrutin du 23 mars 2014. Une requête d’annulation a été déposée au tribunal administratif. »
Jean-Hugues Ratenon