Le maire de Saint-Benoît tire la sonnette d'alarme après des nuits de violences sur sa commune. Dans une conférence de presse donnée ce lundi après-midi, il appelle les autorités à jouer "collectif" et demande une mobilisation de l'Etat et de la Justice aux côtés de la mairie.
Bras-Fusil : des "désordeurs" dans un quartier communautarisé
"On parle de meutes de jeunes comme on parle de meutes de chiens", déplore le maire de Saint-Benoît qui évoque des "familles de désordeurs" qui "sont parfois relogées dans d'autres communes. On ne traite pas les problèmes, on les déplace !"
"Le quartier de Bras-Fusil a été communautarisé avec des problèmes d'intégration ", affirme-t-il avant de pointer du doigt : "Il y a chez certaines familles une démission parentale totale. Des enfants errent dans les rues jusqu'à deux heures du matin".
"On sait qu'on parle de la communauté mahoraise et comorienne. Il ne s'agit pas de stigmatiser. Il y a des individus au sein de cette communauté qui nuisent à leur propre communauté", déplore le maire de Saint-Benoît. "Je demande à la police : "'Est-ce que Bras-Fusil est devenue une zone de non-droit ? '"
Suspendre les aides de la CAF, expulser les "désordeurs"
La mairie de Saint-Benoît annonce la possibilité prochaine de saisir les aides de la CAF en cas de fraude pour des familles défavorablement connues des forces de l'ordre : "Nous activerons ce levier sans aucun état d'âme", assure l'édile.
Il compte aussi réunir les bailleurs sociaux pour réfléchir à la possibilité d'expulser les fauteurs de troubles des cités où ils sévissent.
Bras-Fusil : des "désordeurs" dans un quartier communautarisé
"On parle de meutes de jeunes comme on parle de meutes de chiens", déplore le maire de Saint-Benoît qui évoque des "familles de désordeurs" qui "sont parfois relogées dans d'autres communes. On ne traite pas les problèmes, on les déplace !"
"Le quartier de Bras-Fusil a été communautarisé avec des problèmes d'intégration ", affirme-t-il avant de pointer du doigt : "Il y a chez certaines familles une démission parentale totale. Des enfants errent dans les rues jusqu'à deux heures du matin".
"On sait qu'on parle de la communauté mahoraise et comorienne. Il ne s'agit pas de stigmatiser. Il y a des individus au sein de cette communauté qui nuisent à leur propre communauté", déplore le maire de Saint-Benoît. "Je demande à la police : "'Est-ce que Bras-Fusil est devenue une zone de non-droit ? '"
Suspendre les aides de la CAF, expulser les "désordeurs"
La mairie de Saint-Benoît annonce la possibilité prochaine de saisir les aides de la CAF en cas de fraude pour des familles défavorablement connues des forces de l'ordre : "Nous activerons ce levier sans aucun état d'âme", assure l'édile.
Il compte aussi réunir les bailleurs sociaux pour réfléchir à la possibilité d'expulser les fauteurs de troubles des cités où ils sévissent.
Appel à la mobilisation des autorités
Patrice Selly demande à ce que l'Etat, les forces de l'ordre et la justice travaillent dans le même sens. Il déplore notamment la libération des sept suspects : "Ils sont libres de retrouver leurs camarades ce soir et de recommencer, je suis atterré !"
"Quel est le message de la Justice envoyé à la population et aux délinquants ? Je ne comprends pas, j'ai même l'impression que l'on nous abandonne", lance-t-il.
L'édile annonce que huit médiateurs supplémentaires seront déployés dans le secteur et qu'une patrouille de policiers municipaux fera des rondes nocturnes dans les jours qui viennent.
Patrice Selly réclame des moyens supplémentaires, notamment en matière de forces de sécurité, pour assurer le retour à la normale à Saint-Benoît.
Les deux victimes
Un jeune a été violemment pris à partie par un groupe de délinquants samedi soir. Il est toujours hospitalisé au GHER et souffre de poumons perforés et d'un traumatisme crânien.
L'homme de 70 ans était encore hospitalisé au CHU Félix Guyon, explique le maire de Saint-Benoît. Le septuagénaire rentrait chez lui en voiture avec son fils et sa femme.
Patrice Selly demande à ce que l'Etat, les forces de l'ordre et la justice travaillent dans le même sens. Il déplore notamment la libération des sept suspects : "Ils sont libres de retrouver leurs camarades ce soir et de recommencer, je suis atterré !"
"Quel est le message de la Justice envoyé à la population et aux délinquants ? Je ne comprends pas, j'ai même l'impression que l'on nous abandonne", lance-t-il.
L'édile annonce que huit médiateurs supplémentaires seront déployés dans le secteur et qu'une patrouille de policiers municipaux fera des rondes nocturnes dans les jours qui viennent.
Patrice Selly réclame des moyens supplémentaires, notamment en matière de forces de sécurité, pour assurer le retour à la normale à Saint-Benoît.
Les deux victimes
Un jeune a été violemment pris à partie par un groupe de délinquants samedi soir. Il est toujours hospitalisé au GHER et souffre de poumons perforés et d'un traumatisme crânien.
L'homme de 70 ans était encore hospitalisé au CHU Félix Guyon, explique le maire de Saint-Benoît. Le septuagénaire rentrait chez lui en voiture avec son fils et sa femme.