
Quelques mois avant la supérette de Ste Suzanne, le trio comptait mettre la main sur de l'argent facile caché dans la boutique Papi de St-Benoit
Le 20 avril 2019, le trio composé des frères Renard, Giovanni et Jérémy et le cerveau de la bande, Jérémy Tsirohoty, poursuivait son parcours de délinquant d'habitude en cambriolant une supérette de Ste-Suzanne. En pleine nuit, le visage masqué, ils avaient forcé un volet et plié un grillage. Ils s'étaient emparé de cartouches de cigarettes, de bouteilles de whisky et de produits surgelés. "C'était devenu leur moyen de subsistance" commente le parquet général ce jeudi matin. Le trio est à la barre de la cour d'appel afin d'être rejugé dans cette histoire de vol en réunion avec trois circonstances aggravantes.
Les trentenaires se ressemblent et s'assemblent depuis des années. Ils ont la même taille, un look identique et les mêmes bras travaillés sur un banc de musculation et tatoués. Les trois hommes expliquent qu'ils ont trouvé la peine qui leur a été infligée en première instance bien lourde eu égard aux faits qui leur étaient reprochés : 18 mois ferme pour les frères et 2 ans ferme pour Tsirohoty. Mais surtout, ils souhaiteraient que la cour prononce une confusion de peines avec les condamnations précédentes.
Les trentenaires se ressemblent et s'assemblent depuis des années. Ils ont la même taille, un look identique et les mêmes bras travaillés sur un banc de musculation et tatoués. Les trois hommes expliquent qu'ils ont trouvé la peine qui leur a été infligée en première instance bien lourde eu égard aux faits qui leur étaient reprochés : 18 mois ferme pour les frères et 2 ans ferme pour Tsirohoty. Mais surtout, ils souhaiteraient que la cour prononce une confusion de peines avec les condamnations précédentes.
Car en mars 2022, les trois détenus ont été jugés par la cour d'assises et écopé de 15, 14 et 10 ans de réclusion criminelle. En janvier 2019, ils avaient braqué la boutique Papi à St-Benoit. Ils avaient surpris ses occupantes, deux femmes battues, ligotées et séquestrées pendant que 70.000 euros en espèces étaient dérobés. A côté de cette affaire, celle de Ste-Suzanne fait pâle figure puisque le préjudice avait été évalué à environ 6.000 euros.
Lors du premier procès, les juges du tribunal avaient refusé la demande de confusion de peines, celles-ci s'additionnant. "C'étaient des délinquants qui sont devenus des criminels", a estimé le représentant de la société. Jean-Philippe Rey a fermement proposé à la cour de refuser la demande du trio et de confirmer les peines prononcées par le premier juge.
"Leur casier judiciaire est encyclopédique" a précisé l'avocat général : sept mentions pour Jérémy Renard, des vols, des stupéfiants, une association de malfaiteurs entre autres, 11 mentions du même type pour son frère et 21 mentions pour Jérémy Tsirohoty. Par dessus le marché, le comportement des mis en cause est loin d'être exemplaire en détention. Si tous tentent de suivre les cours de mise à niveau, les incidents sont nombreux à l'image des deux fois trois mois de retrait de remise de peine infligés à l'un des frères Renard.
"La société ne saurait cautionner ce genre d'attitude", assène le parquet général. En défense, leur avocat, Me Morgan Pouly, a tenté de comparer les sanctions prononcées en première instance avec celles dont ont écopé, pour des faits selon lui plus graves, les prévenus jugés cette semaine en comparution immédiate.
La cour a écouté et dira si elle a été convaincue par ces comparatifs le 23 mars prochain.
Lors du premier procès, les juges du tribunal avaient refusé la demande de confusion de peines, celles-ci s'additionnant. "C'étaient des délinquants qui sont devenus des criminels", a estimé le représentant de la société. Jean-Philippe Rey a fermement proposé à la cour de refuser la demande du trio et de confirmer les peines prononcées par le premier juge.
"Leur casier judiciaire est encyclopédique" a précisé l'avocat général : sept mentions pour Jérémy Renard, des vols, des stupéfiants, une association de malfaiteurs entre autres, 11 mentions du même type pour son frère et 21 mentions pour Jérémy Tsirohoty. Par dessus le marché, le comportement des mis en cause est loin d'être exemplaire en détention. Si tous tentent de suivre les cours de mise à niveau, les incidents sont nombreux à l'image des deux fois trois mois de retrait de remise de peine infligés à l'un des frères Renard.
"La société ne saurait cautionner ce genre d'attitude", assène le parquet général. En défense, leur avocat, Me Morgan Pouly, a tenté de comparer les sanctions prononcées en première instance avec celles dont ont écopé, pour des faits selon lui plus graves, les prévenus jugés cette semaine en comparution immédiate.
La cour a écouté et dira si elle a été convaincue par ces comparatifs le 23 mars prochain.