C’était il y a deux semaines, le 27 avril, au Port. Un fourgon transportant des paquets de cigarettes était braqué par des hommes armés et encagoulés. Seulement 30 minutes après, le fourgon avait été retrouvé vide. Pas moins de 60.000 euros de cigarettes avaient été volés, ainsi qu’environ 30.000 euros en espèces.
Deux jours après, plusieurs individus avaient été interpellés, puis d'autres cinq jours après. Parmi, ces hommes, A.B, avait été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer un crime et placé en détention provisoire le 3 mai. Père de famille et employé de la mairie du Port dont le casier judiciaire mentionne une condamnation pour vol il y a 20 ans, ce Portois de 39 ans nie les faits. Oui il a remis un pistolet factice (utilisé par l’un des braqueurs) à un jeune ami mais cela daterait de plusieurs semaines avant le braquage. Il assure n’avoir pas été au courant de ce qui se préparait.
"J’ai compris que la prison c’était pas pour moi"
"En 2001, j’ai compris que la prison c’était pas pour moi", déclare le détenu devant la chambre de l’instruction ce mardi. En effet, le lendemain de son placement en détention provisoire, il a fait appel et ce sont les magistrats de la chambre de l’instruction qui ont examiné sa situation.
Pour l’avocate générale, Emmanuelle Barre, il n’y a aucun doute sur l’implication de A.B, même si son rôle n’est pas principal. Un rôle hypothétique pour le moment, en tout début d’instruction de ce dossier qui contient beaucoup de suspects : commanditaires, braqueurs, ceux qui ont identifié le fourgon et ceux qui ont réceptionné les cigarettes. Seuls quatre sont en détention. Mais elle relève un texto de sa part qui évoque le fourgon, ainsi qu’une discussion qu’il a eue avec un témoin sur place, juste après le braquage.
De quoi justifier, selon elle, le maintien en détention provisoire mais qui indigne l’avocat de la défense, Me Jean-Christophe Molière. "Il a donné l’arme factice longtemps avant les faits commis. Je conteste donc même la mise en examen, déclare-t-il. Il ne connaissait pas le dessein qui se préparait. Et un des suspects le confirme : le pistolet a été donné bien avant le braquage. On le place donc en détention provisoire à cause de la déclaration d’un des auteurs présumés qui en plus va dans son sens ! Comment peut-on placer quelqu’un en détention avec des éléments aussi faibles que ça ?"
A.B reste malgré tout en détention provisoire.
Deux jours après, plusieurs individus avaient été interpellés, puis d'autres cinq jours après. Parmi, ces hommes, A.B, avait été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer un crime et placé en détention provisoire le 3 mai. Père de famille et employé de la mairie du Port dont le casier judiciaire mentionne une condamnation pour vol il y a 20 ans, ce Portois de 39 ans nie les faits. Oui il a remis un pistolet factice (utilisé par l’un des braqueurs) à un jeune ami mais cela daterait de plusieurs semaines avant le braquage. Il assure n’avoir pas été au courant de ce qui se préparait.
"J’ai compris que la prison c’était pas pour moi"
"En 2001, j’ai compris que la prison c’était pas pour moi", déclare le détenu devant la chambre de l’instruction ce mardi. En effet, le lendemain de son placement en détention provisoire, il a fait appel et ce sont les magistrats de la chambre de l’instruction qui ont examiné sa situation.
Pour l’avocate générale, Emmanuelle Barre, il n’y a aucun doute sur l’implication de A.B, même si son rôle n’est pas principal. Un rôle hypothétique pour le moment, en tout début d’instruction de ce dossier qui contient beaucoup de suspects : commanditaires, braqueurs, ceux qui ont identifié le fourgon et ceux qui ont réceptionné les cigarettes. Seuls quatre sont en détention. Mais elle relève un texto de sa part qui évoque le fourgon, ainsi qu’une discussion qu’il a eue avec un témoin sur place, juste après le braquage.
De quoi justifier, selon elle, le maintien en détention provisoire mais qui indigne l’avocat de la défense, Me Jean-Christophe Molière. "Il a donné l’arme factice longtemps avant les faits commis. Je conteste donc même la mise en examen, déclare-t-il. Il ne connaissait pas le dessein qui se préparait. Et un des suspects le confirme : le pistolet a été donné bien avant le braquage. On le place donc en détention provisoire à cause de la déclaration d’un des auteurs présumés qui en plus va dans son sens ! Comment peut-on placer quelqu’un en détention avec des éléments aussi faibles que ça ?"
A.B reste malgré tout en détention provisoire.