
Les cagoules et les masques auraient été retrouvés dans une maison abandonnée (Photo d'illustration)
C’était le 27 avril 2021, au Port. Un fourgon transportant des paquets de cigarettes était braqué par des hommes armés et encagoulés. Seulement 30 minutes après, le camion était retrouvé vide sur un parking. Pas moins de 60.000 euros de cigarettes avaient été volés, ainsi qu’environ 30.000 euros en espèces. Selon les premiers éléments, c'est Alexandre Morby qui aurait proposé à Kévin G. et Emmanuel R. de faire le coup. Il aurait fourni tous les détails concernant les mouvements du fourgon et aurait récupéré les deux braqueurs avec le butin après qu'ils aient abandonné le véhicule.
Ce mardi, Emmanuel R., 23 ans, considéré comme un des artisans du braquage qui lui a valu une mise en examen pour participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer un crime, demandait à retrouver la liberté avant d'être jugé. Le vingtenaire serait le seul dans cette affaire à reconnaitre les faits. "Il a subi des pressions parce qu'il a parlé. La voiture de sa mère a été incendiée en représailles", a indiqué son avocat, plaidant son placement judiciaire devant la chambre de l'instruction, ce mardi.
Ce mardi, Emmanuel R., 23 ans, considéré comme un des artisans du braquage qui lui a valu une mise en examen pour participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer un crime, demandait à retrouver la liberté avant d'être jugé. Le vingtenaire serait le seul dans cette affaire à reconnaitre les faits. "Il a subi des pressions parce qu'il a parlé. La voiture de sa mère a été incendiée en représailles", a indiqué son avocat, plaidant son placement judiciaire devant la chambre de l'instruction, ce mardi.
Le conseil a également fait valoir que l'arme avec laquelle le livreur de cigarettes aurait été menacé était factice et n'avait jamais été retrouvée. "J'ai grandi dans la délinquance. J'ai été influencé et j'ai pas réfléchi", a argumenté le détenu, exprimant sa honte envers sa famille et la société. Des déclarations qui n'ont pas particulièrement ému le ministère public, indiquant au passage qu'un appel du parquet avait été interjeté suite à la notification de l'ordonnance de mise en accusation. Le juge d'instruction n'aurait en effet pas visé le critère de "bande organisée" dans la liste des faits reprochés.
La chambre de l'instruction devra statuer sur ce point. En attendant cet avis, les juges de la rue Juliette Dodu ont refusé la demande de remise en liberté d'un des braqueurs présumés.
La chambre de l'instruction devra statuer sur ce point. En attendant cet avis, les juges de la rue Juliette Dodu ont refusé la demande de remise en liberté d'un des braqueurs présumés.