
Ismaël Rizzo se dit favorable à une animation en plus des soldes
"Les soldes marchent bien en elles-mêmes. Je ne vois pas pourquoi on programme cette année la braderie en même temps", témoigne un commerçant saint-paulois. "L'année dernière, la braderie intervenait au mois de mars et était calquée sur la dernière semaine des soldes uniquement. C'était déjà mieux agencé même si l'on sait tous que tout le monde se rue sur les articles dès les 1er jours des soldes. Après ça se tasse, constate une autre professionnelle. Quitte à faire une braderie, autant la faire à un autre moment".
Perturbés par ce qu'ils appellent un "manque de concertation", ces commerçants s'en prennent aussi ouvertement aux forains qui prennent place lors des braderies. Les rues étant piétonisées, "les forains entrent en concurrence avec nos commerces. Même si l'on peut placer nos marchandises en dehors, il nous faut encore débourser 6 euros le mètre carré d'emplacement. Avec 10m pour 10 jours de braderie, ça me fait 600 euros à sortir", regrette cette commerçante.
Ismaël Rizzo, président de l'association des commerçants de Saint-Paul, s'attache à répondre aux critiques sur le calendrier 2013. "Depuis 2011, on a fait successivement la braderie en novembre pour ne pas pénaliser nos ventes de Noël, ensuite en mars l'année dernière. Malheureusement, l'association des commerçants du Port nous a fait la gueule", sourit-il. La braderie du Port se déroule en effet aussi en… mars. "Si c'était une ville éloignée de Saint-Paul, ça n'aurait pas posé de problème", ajoute Ismaël Rizzo qui regrette le couac de l'an passé.
"La ville : elle meurt !"
Quant au manque supposé de concertation avec les commerçants, le président de l'association rappelle que lors des réunions de l'association fin 2012, pas moins de 70% des commerçants présents ont approuvé la tenue de cette braderie calquée sur les soldes. "Ceux qui sont contents, on ne les entend pas. C'est la minorité, qui d'ailleurs ne vient pas aux réunions, qui rale", se défend-il. "Vous croyez que Saint-Paul va attirer du monde si l'on ne fait rien. On est concurrencé par une zone commerciale à quelques kilomètres du centre-ville. Voyez aussi l'exemple de Saint-Denis qui organise ses "nuits des soldes". La ville : elle meurt ! Il faut bouger", exhorte-t-il. C'est donc résolument vers cette voie du toujours plus que l'association souhaite redynamiser le centre.
En bon lobbyiste, Ismaël Rizzo griffe gentiment le service économique de la ville qui a augmenté de quelques centimes cette année le tarif des carreaux de braderie. "C'est une augmentation qui est toute minime mais j'espère que la mairie saura utiliser cette cagnotte pour réinvestir sur l'attractivité du centre-ville". Le message est passé.
Perturbés par ce qu'ils appellent un "manque de concertation", ces commerçants s'en prennent aussi ouvertement aux forains qui prennent place lors des braderies. Les rues étant piétonisées, "les forains entrent en concurrence avec nos commerces. Même si l'on peut placer nos marchandises en dehors, il nous faut encore débourser 6 euros le mètre carré d'emplacement. Avec 10m pour 10 jours de braderie, ça me fait 600 euros à sortir", regrette cette commerçante.
Ismaël Rizzo, président de l'association des commerçants de Saint-Paul, s'attache à répondre aux critiques sur le calendrier 2013. "Depuis 2011, on a fait successivement la braderie en novembre pour ne pas pénaliser nos ventes de Noël, ensuite en mars l'année dernière. Malheureusement, l'association des commerçants du Port nous a fait la gueule", sourit-il. La braderie du Port se déroule en effet aussi en… mars. "Si c'était une ville éloignée de Saint-Paul, ça n'aurait pas posé de problème", ajoute Ismaël Rizzo qui regrette le couac de l'an passé.
"La ville : elle meurt !"
Quant au manque supposé de concertation avec les commerçants, le président de l'association rappelle que lors des réunions de l'association fin 2012, pas moins de 70% des commerçants présents ont approuvé la tenue de cette braderie calquée sur les soldes. "Ceux qui sont contents, on ne les entend pas. C'est la minorité, qui d'ailleurs ne vient pas aux réunions, qui rale", se défend-il. "Vous croyez que Saint-Paul va attirer du monde si l'on ne fait rien. On est concurrencé par une zone commerciale à quelques kilomètres du centre-ville. Voyez aussi l'exemple de Saint-Denis qui organise ses "nuits des soldes". La ville : elle meurt ! Il faut bouger", exhorte-t-il. C'est donc résolument vers cette voie du toujours plus que l'association souhaite redynamiser le centre.
En bon lobbyiste, Ismaël Rizzo griffe gentiment le service économique de la ville qui a augmenté de quelques centimes cette année le tarif des carreaux de braderie. "C'est une augmentation qui est toute minime mais j'espère que la mairie saura utiliser cette cagnotte pour réinvestir sur l'attractivité du centre-ville". Le message est passé.
