Une bousculade survenue hier après-midi à l’occasion d’un concert donné dans un stade d’Antananarivo, dans le cadre de la fête nationale malgache, a fait 16 morts, dont trois enfants, et 79 blessés dont 3 dans un état critique.
L’accident s’est produit devant le stade Mahamasina, où plusieurs milliers de personnes se pressaient pour assister à un concert après le défilé de la Fête nationale.
A la fin de la parade militaire, les forces de l’ordre ont ouvert les portes pour permettre aux spectateurs de la parade militaire de quitter l’enceinte, provoquant un mouvement de la foule qui était massée à l’extérieur. Les forces de l’ordre ont alors immédiatement fermé les grilles et bloqué la foule, causant un empilement mortel.
Lors d’une conférence de presse donnée à l’occasion de la visite de son homologue rwandais Paul Kagame, le président malgache Andry Rajoelina a expliqué : « Il y a trop de gens qui n’ont pas pu entrer dans le stade, ce qui a entraîné des bousculades. Ainsi, des petits enfants ont été piétinés et sont décédés« .
En septembre 2018, une bousculade mortelle avait déjà fait un mort et une trentaine de blessés dans des circonstances similaires à l’entrée de ce même stade, à l’occasion d’un match de football entre Madagascar et le Sénégal. Et il y a trois ans jour pour jour, l’explosion d’une bombe artisanale lors de la fête d’indépendance avait fait 3 morts et une centaine de blessés dans le même stade Mahamasima.