
Capture d'écran de la vidéo diffusée hier par Mediapart où l'on voit l'un des deux suspects glisser les bulletins dans l'urne
Les deux personnes que l'on voyait en train de bourrer des urnes à l'occasion des dernières Européennes à Saint-Pierre, dans une vidéo publiée par Mediapart, ont été placées en garde à vue, a annoncé aujourd'hui Caroline Calbo, la procureure de la République de Saint-Pierre.
Ils sont suspectés de "modification des résultats d’un scrutin par acte frauduleux dans un bureau de vote", un délit prévu par l’article L113 du code électoral, et punissable d’une amende de 15.000 euros et d’un an d’emprisonnement.
Selon Mediapart, l'opération a consisté à remplacer 19 bulletins de vote du "Rassemblement national" de "La France insoumise" et de "La République en marche" par des bulletins de la liste "Les Républicains" dont Michel Fontaine, le maire de Saint-Pierre est le président à La Réunion.
Les deux personnes suspectées, dont l'un a avoué les faits au journaliste de Mediapart, assurant n'avoir pas reçu de consigne pour agir de la sorte, sont connues pour être des militants proches de Michel Fontaine.
Dans un communiqué publié ce matin, le maire de Saint-Pierre a dénoncé des faits "susceptibles d’altérer la sincérité du scrutin" qui sont le fait d'"agissements individuels et isolés".
La procureure Caroline Calbo a révélé qu'une plainte avait été déposée depuis début juin et avait déclenché une enquête préliminaire, enquête qui a abouti aujourd'hui à la garde à vue des deux suspects.
Ils sont suspectés de "modification des résultats d’un scrutin par acte frauduleux dans un bureau de vote", un délit prévu par l’article L113 du code électoral, et punissable d’une amende de 15.000 euros et d’un an d’emprisonnement.
Selon Mediapart, l'opération a consisté à remplacer 19 bulletins de vote du "Rassemblement national" de "La France insoumise" et de "La République en marche" par des bulletins de la liste "Les Républicains" dont Michel Fontaine, le maire de Saint-Pierre est le président à La Réunion.
Les deux personnes suspectées, dont l'un a avoué les faits au journaliste de Mediapart, assurant n'avoir pas reçu de consigne pour agir de la sorte, sont connues pour être des militants proches de Michel Fontaine.
Dans un communiqué publié ce matin, le maire de Saint-Pierre a dénoncé des faits "susceptibles d’altérer la sincérité du scrutin" qui sont le fait d'"agissements individuels et isolés".
La procureure Caroline Calbo a révélé qu'une plainte avait été déposée depuis début juin et avait déclenché une enquête préliminaire, enquête qui a abouti aujourd'hui à la garde à vue des deux suspects.