« On a un employeur qui fait tout pour que Bourbon Bois ferme, comme l’atteste un document écrit de sa part », indique Johnny Laguarrigue, secrétaire général de la CFDT-BTP. Et de reprocher : « Il vient de mettre deux salariés clés de la société à la porte et a déconnecté tout l’informatique ».
Parmi les revendications : la réintégration desdits salariés, la reprise des chantiers, mais aussi et surtout la mise en place d’une organisation permettant la poursuite de l’activité. « L’entreprise est viable », souligne le syndicaliste, l’activité ayant été considérée comme « encore rentable » par le cabinet de Secafi – dont les conclusions ont été relayées par nos confrères du JIR.
Pour rappel, lors du dernier conflit, la direction avait proposé un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi), lequel plan avait été [refusé par la Dieccte]urlblank:https://www.zinfos974.com/Bourbon-Bois-Les-salaries-viennent-de-gagner-une-bataille-mais-la-mobilisation-doit-continuer_a131500.html (direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Une décision perçue comme une victoire par les salariés, visiblement déterminés à poursuivre le combat.
L’opération coup de poing menée ce matin, les grévistes l’expliquent par l’absence de dialogue social. « La semaine dernière, on devait avoir deux réunions, il est resté chez lui. Ce matin, il n’est pas venu non plus. Nous avons été obligés de venir à son domicile pour trouver la fin de conflit. S’il le faut, restera là jour et nuit ».
Un mouvement qui a passablement agacé Yvon Le Villain, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions.