L’observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR) s’est réuni en séance plénière ce mercredi dans les locaux de la direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIECCTE) à Saint Denis.
La formulation de l’avis de l’OPMR sur le bouclier qualité-prix (BQP) 2019 y a été examinée.
Compte tenu du contexte particulier, l’observatoire recommande "d’engager une réflexion, associant largement la population, sur la refonte du dispositif du BQP et plus généralement sur la recherche d’instruments et de mesures de régulation plus efficaces des prix des services et marchandises à La Réunion".
Dans l’attente des résultats de cette consultation, l’observatoire recommande de reconduire provisoirement le dispositif actuel en formulant plusieurs pistes d’amélioration sur les points suivants : la baisse du prix du panier, le remplacement des produits les moins vendus, l’élargissement des négociations à l’ensemble des acteurs, un effort de communication et le renforcement du suivi du dispositif.
Cet avis sera publié sur le site de l’OPMR dans les prochains jours.
Egalement à l'ordre du jour : la présentation du rapport réalisé par le cabinet Elan OI sur la formation des prix des matériaux utilisés dans le gros oeuvre et le génie civil à La Réunion. Un rapport qui fait suite à une première étude réalisée par ce même cabinet pour le compte de l’OPMR sur la formation des prix des matériaux de construction utilisés dans le logement publiée le 2 octobre 2015.
Réalisée à partir de sources statistiques disponibles, cette étude porte sur sept marchés distincts : agrégats et sables, ciment, préfabrication, contreplaqué et coffrage, acier superstructure, acier béton armé, tôle galvanisée et peinture.
Pour chacun des onze matériaux étudiés, la décomposition du prix depuis son tarif d’import à La Réunion a été reconstituée en suivant la chaîne de valeur jusqu’à sa mise en vente. "L’écart des prix avec l’Hexagone pour cet échantillon s’échelonne entre – 47 % pour les parpaings à + 48 % pour les treillis soudés", révèle l'étude.
"En raison du manque de détail des valeurs du fichier du service des douanes et de l’absence de données complémentaires fournies par les professionnels du secteur, le calcul des marges s’est bien souvent révélé difficile, voire impossible pour la plupart des matériaux sélectionnés", est-il précisé.
Enfin, parmi les leviers qui permettraient d’influer sur les prix à la baisse, l’étude insiste sur la nécessité de "prévoir le plus finement possible les besoins en granulats et d’évaluer les réserves ainsi que l’exploitabilité des ressources dans le cadre de l’élaboration du schéma régional des carrières". Elle préconise "de faciliter les capacités d’import pour les produits en vrac et de développer des filières 'matériaux' capables d’assurer l’industrialisation de leur mise en oeuvre ainsi qu’une meilleure adaptabilité aux conditions climatiques locales".
Compte tenu du contexte particulier, l’observatoire recommande "d’engager une réflexion, associant largement la population, sur la refonte du dispositif du BQP et plus généralement sur la recherche d’instruments et de mesures de régulation plus efficaces des prix des services et marchandises à La Réunion".
Dans l’attente des résultats de cette consultation, l’observatoire recommande de reconduire provisoirement le dispositif actuel en formulant plusieurs pistes d’amélioration sur les points suivants : la baisse du prix du panier, le remplacement des produits les moins vendus, l’élargissement des négociations à l’ensemble des acteurs, un effort de communication et le renforcement du suivi du dispositif.
Cet avis sera publié sur le site de l’OPMR dans les prochains jours.
Egalement à l'ordre du jour : la présentation du rapport réalisé par le cabinet Elan OI sur la formation des prix des matériaux utilisés dans le gros oeuvre et le génie civil à La Réunion. Un rapport qui fait suite à une première étude réalisée par ce même cabinet pour le compte de l’OPMR sur la formation des prix des matériaux de construction utilisés dans le logement publiée le 2 octobre 2015.
Réalisée à partir de sources statistiques disponibles, cette étude porte sur sept marchés distincts : agrégats et sables, ciment, préfabrication, contreplaqué et coffrage, acier superstructure, acier béton armé, tôle galvanisée et peinture.
Pour chacun des onze matériaux étudiés, la décomposition du prix depuis son tarif d’import à La Réunion a été reconstituée en suivant la chaîne de valeur jusqu’à sa mise en vente. "L’écart des prix avec l’Hexagone pour cet échantillon s’échelonne entre – 47 % pour les parpaings à + 48 % pour les treillis soudés", révèle l'étude.
"En raison du manque de détail des valeurs du fichier du service des douanes et de l’absence de données complémentaires fournies par les professionnels du secteur, le calcul des marges s’est bien souvent révélé difficile, voire impossible pour la plupart des matériaux sélectionnés", est-il précisé.
Enfin, parmi les leviers qui permettraient d’influer sur les prix à la baisse, l’étude insiste sur la nécessité de "prévoir le plus finement possible les besoins en granulats et d’évaluer les réserves ainsi que l’exploitabilité des ressources dans le cadre de l’élaboration du schéma régional des carrières". Elle préconise "de faciliter les capacités d’import pour les produits en vrac et de développer des filières 'matériaux' capables d’assurer l’industrialisation de leur mise en oeuvre ainsi qu’une meilleure adaptabilité aux conditions climatiques locales".