Après les gendarmes originaires de La Réunion et de Guadeloupe, ceux de Martinique brisent à leur tour le silence. Deux semaines après être allés contre leur devoir de réserve, les gendarmes "originaires" de La Réunion et de la Guadeloupe sont rejoints par ceux de Martinique.
Rappelons que ces militaires ultra-marins en sont venus à médiatiser leurs revendications après avoir, disent-ils, essayé toutes les voies hiérarchiques possibles, sans effet.
Depuis, certains parlementaires se sont emparés du dossier et la question de la différence de traitement est clairement posée au plus haut niveau du gouvernement. Le collectif des gendarmes originaires de La Réunion nous fait ainsi savoir que leur initiative a également commencé à libérer la parole du côté de la Martinique cette foi-ci.
Dans cet autre DOM, le même processus de bonification de l'annuité retraite pour une année de service effectuée y est également refusée aux gendarmes originaires de Martinique lorsqu'ils effectuent un passage dans leur île. A contrario, cette bonification retraite de 6 mois pour une année effectuée est accordée aux gendarmes métropolitains y faisant "campagne".
La conséquence de ce qu'ils considèrent comme une discrimination évidente, se traduit, en fin de carrière, par un départ à la retraite avancée de plusieurs années pour un gendarme métropolitain par rapport aux "originaires".
Dans notre île, deux collectifs se sont formés. Celui des "gendarmes originaires" et celui des épouses de gendarmes. Tous deux ont pris attache auprès d'un avocat saint-paulois pour faire avancer leur revendication. Le défenseur des droits a été dernièrement saisi du dossier, ultime tentative de médiation avant la judiciarisation du dossier.
Rappelons que ces militaires ultra-marins en sont venus à médiatiser leurs revendications après avoir, disent-ils, essayé toutes les voies hiérarchiques possibles, sans effet.
Depuis, certains parlementaires se sont emparés du dossier et la question de la différence de traitement est clairement posée au plus haut niveau du gouvernement. Le collectif des gendarmes originaires de La Réunion nous fait ainsi savoir que leur initiative a également commencé à libérer la parole du côté de la Martinique cette foi-ci.
Dans cet autre DOM, le même processus de bonification de l'annuité retraite pour une année de service effectuée y est également refusée aux gendarmes originaires de Martinique lorsqu'ils effectuent un passage dans leur île. A contrario, cette bonification retraite de 6 mois pour une année effectuée est accordée aux gendarmes métropolitains y faisant "campagne".
La conséquence de ce qu'ils considèrent comme une discrimination évidente, se traduit, en fin de carrière, par un départ à la retraite avancée de plusieurs années pour un gendarme métropolitain par rapport aux "originaires".
Dans notre île, deux collectifs se sont formés. Celui des "gendarmes originaires" et celui des épouses de gendarmes. Tous deux ont pris attache auprès d'un avocat saint-paulois pour faire avancer leur revendication. Le défenseur des droits a été dernièrement saisi du dossier, ultime tentative de médiation avant la judiciarisation du dossier.