Qui est prêt à vivre à côté d’une antenne relais ? L’éternel problème refait surface, cette fois du côté de Saint-Pierre Bois d’Olives. Une dizaine de riverains ont eu la surprise de constater que leur quartier avait été choisi par l’un des opérateurs mobile de la place pour y implanter une antenne relais.
» Nous revenions de vacances le 13 février et c’est complètement par hasard que nous l’avons appris, le lendemain « , raconte Agnéta, une maman qui ne compte pas laisser le projet aller à son terme. A son grand regret, les remarques de neuf riverains, écrites dans le registre de l’enquête publique, n’ont pas eu l’effet escompté. Le chantier risque bien de démarrer si toutefois l’obstacle juridique venait à être levé, ce qui semble être une formalité pour l’opérateur, d’autant plus que l’antenne serait implantée sur un terrain communal occupé par une citerne d’eau de Veolia.
» Nous avons deux mois à compter du 24 février, date de fin de l’enquête publique, pour faire un recours devant le tribunal administratif « , rappelle Agnéta Thibault. Mais de ses nombreuses recherches sur le sujet et des conseils d’une juriste qui l’aide dans sa démarche, elle sait pertinemment que le vide juridique de l’effet sur la santé des antennes relais, bénéficie quasiment toujours, en l’état des connaissances, aux opérateurs téléphoniques.
» Je ne suis pas contre «
L’an dernier, toujours à Bois d’Olives, un voisin avait approuvé l’installation d’une antenne dans sa cour, mais la mobilisation du voisinage avait fait capoter le projet. Mais voilà que cet opérateur revient à la charge, se désole-t-elle. » Notre famille se trouverait à environ 30m de l’antenne. Une autre famille qui a un enfant de 23 mois serait quant à elle à moins de dix mètres de l’installation ».
Inacceptable selon la maman qui continue d’en apprendre sur le sujet, dont les rapports sur les ondes magnétiques, pro ou anti antenne relais, ne font pas encore l’unanimité. » Je ne suis pas contre les antennes relais, je suis moi-même chez cet opérateur. Mais qu’une bonne distance soit gardée « , demande-t-elle.
Des courriers ont été adressés à la mairie et auprès de la sous-préfecture de Saint-Pierre. Une pétition est également en cours. Neuf propriétaires du quartier ont d’ores et déjà marqué leur désapprobation.