Elles ne veulent plus prendre le bus ni se rendre à l’école seules. Et ce à cause de Thierry Idoumbin-Moutin, 33 ans, qui les a surprises, la première âgée de 11 ans en février 2018 et la deuxième, 17 ans, en avril 2019 dans le quartier de Bois-Rouge à Saint-Paul où il réside.
Heureusement, les victimes ont eu les bons réflexes face à leur agresseur. Alors qu’il les attrape, les maintient et procède à des attouchements au niveau du sexe tout en tentant de leur baisser le pantalon, elles se débattent et s’échappent.
Pour cet employé d’espaces verts qui reconnaît les faits et explique avoir eu des envies, sa "tête a mal réagi" en les voyant. Devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis ce mardi, il dit "regretter". "Je ne recommencerai plus", ajoute-t-il.
La procureure le qualifie de "prédateur". "C’est le terme approprié pour quelqu’un qui attend dans un champ de canne", ajoute-t-elle. Alors que tous habitent dans le même quartier et que la mère de l’une des filles le croise régulièrement, les victimes disent avoir peur. La procureure a requis 4 ans de prison dont deux avec sursis. Il a finalement été condamné à 18 mois de prison ferme, aménageables, et 30 mois de sursis avec une obligation de soins ainsi que l'interdiction de séjourner à Bois-Rouge et d'entrer en contact avec les victimes.
Heureusement, les victimes ont eu les bons réflexes face à leur agresseur. Alors qu’il les attrape, les maintient et procède à des attouchements au niveau du sexe tout en tentant de leur baisser le pantalon, elles se débattent et s’échappent.
Pour cet employé d’espaces verts qui reconnaît les faits et explique avoir eu des envies, sa "tête a mal réagi" en les voyant. Devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis ce mardi, il dit "regretter". "Je ne recommencerai plus", ajoute-t-il.
La procureure le qualifie de "prédateur". "C’est le terme approprié pour quelqu’un qui attend dans un champ de canne", ajoute-t-elle. Alors que tous habitent dans le même quartier et que la mère de l’une des filles le croise régulièrement, les victimes disent avoir peur. La procureure a requis 4 ans de prison dont deux avec sursis. Il a finalement été condamné à 18 mois de prison ferme, aménageables, et 30 mois de sursis avec une obligation de soins ainsi que l'interdiction de séjourner à Bois-Rouge et d'entrer en contact avec les victimes.