
Le port de Cayenne est toujours bloqué, ce qui entraine de nombreuses pénuries de produits de première nécessité (capture d'écran de Guyane 1ère)
Le collectif "Pou La Gwiyann dékolé", à l'origine du mouvement social agitant la Guyane depuis plus de deux semaines, a annoncé hier soir le blocage "total" du département à partir de demain.
Les barrages érigés dans les villes guyanaises seront ouverts partiellement aujourd'hui, puis il y aura une "fermeture totale jusqu'à nouvel ordre", avec "interdiction", même pour les personnes voulant passer "à pied", "à moto" ou "à vélo".
Cette annonce est symbolique d'une certaine radicalisation du mouvement. Jusqu'à maintenant, le contrôle des barrages se faisait avec une certaine souplesse.
Les réactions n'ont pas tardé à se manifester sur les réseaux sociaux, où la belle unanimité du début semble voler en éclats, sans doute suite aux pénuries de produits de première nécessité conséquences de la grève générale. "Il n'est pas tolérable de se voir refuser le droit de circuler librement sur le territoire. [...] Une partie de la Guyane a peur de s'exprimer", affirment ainsi les signataires d'une pétition en ligne qui a été signée par un millier de Guyanais. Parallèlement, environ 700 internautes font désormais partie d'un groupe Facebook intitulé "Stop aux barrages en Guyane".
La Guyane connaît depuis plus de deux semaines un mouvement social marqué par des revendications sécuritaires, sanitaires et éducatives. Une "grève générale illimitée" a été décrétée le 25 mars, paralysant l'activité économique.
Le Conseil des ministres a validé mercredi une aide d'urgence de plus d'un milliard d'euros à destination de ce département d'outre-mer sinistré. Pou La Gwiyann dékolé estime ce montant nettement insuffisant et réclame 2,1 milliards supplémentaires.
Les barrages érigés dans les villes guyanaises seront ouverts partiellement aujourd'hui, puis il y aura une "fermeture totale jusqu'à nouvel ordre", avec "interdiction", même pour les personnes voulant passer "à pied", "à moto" ou "à vélo".
Cette annonce est symbolique d'une certaine radicalisation du mouvement. Jusqu'à maintenant, le contrôle des barrages se faisait avec une certaine souplesse.
Les réactions n'ont pas tardé à se manifester sur les réseaux sociaux, où la belle unanimité du début semble voler en éclats, sans doute suite aux pénuries de produits de première nécessité conséquences de la grève générale. "Il n'est pas tolérable de se voir refuser le droit de circuler librement sur le territoire. [...] Une partie de la Guyane a peur de s'exprimer", affirment ainsi les signataires d'une pétition en ligne qui a été signée par un millier de Guyanais. Parallèlement, environ 700 internautes font désormais partie d'un groupe Facebook intitulé "Stop aux barrages en Guyane".
La Guyane connaît depuis plus de deux semaines un mouvement social marqué par des revendications sécuritaires, sanitaires et éducatives. Une "grève générale illimitée" a été décrétée le 25 mars, paralysant l'activité économique.
Le Conseil des ministres a validé mercredi une aide d'urgence de plus d'un milliard d'euros à destination de ce département d'outre-mer sinistré. Pou La Gwiyann dékolé estime ce montant nettement insuffisant et réclame 2,1 milliards supplémentaires.