Le temps des fêtes, c’est aussi l’occasion de flâner dans les centres commerciaux et de profiter d’une soirée au restaurant et au cinéma. Avec la sortie des blockbusters de fin d’année, le parking du Cinépalmes à Saint-Marie affichait complet.
Aux alentours de 21h30, entre 350 et 400 spectateurs étaient installés devant l’écran géant, et des centaines de personnes à leurs tables au Tommy’s et au Courtepaille. C’est vers cette heure-ci qu’une panne de courant a stoppé toute activité dans le secteur.
350 à 400 spectateurs face à un écran noir
« C’est en fait une ligne haute tension qui alimente le site du Cinépalmes qui est tombée en panne. Les ouvriers d’EDF sont intervenus, mais la panne a duré jusqu’à minuit », explique le directeur du Cinépalmes. Pour l’enseigne multiplexe, ce sont entre 350 et 400 spectateurs qu’il faut indemniser. « Nous avons essayé dans un premier temps de garder les gens sur place mais au bout d’un moment, nous avons dû les exonérer ». Les clients du multiplexe ont reçu un ticket valable un mois, pour le film de leur choix.
Plusieurs milliers d’euros de nourriture perdus
Mais la soirée a aussi été gâchée pour les clients des restaurants alentour. À cette heure-ci, ils sont nombreux à attendre leurs plats. « Quand le courant s’est arrêté, toute l’activité en cuisine et en caisse s’est aussi arrêtée », explique le manager du Tommy’s. Résultat des courses, des clients sont partis sans pouvoir régler leurs additions. « Le plus gros manque à gagner, c’est au niveau des stocks de nourriture, qui atteint le millier d’euros », déplore le manager.
Même situation à côté, au Courtepaille. « Au moment de la panne, nous comptions 170 couverts assis dans le restaurant », précise le responsable de salle. « Toute la viande, prête à être grillée a dû être jetée », regrette-t-il.
Les coupures de courant, surtout en période de fortes pluies, sont assez récurrentes dans le secteur. « Une à deux fois par an », précise la direction du Cinépalmes. « C’est un fait totalement indépendant de notre volonté. Mais il faut bien faire avec… », conclut le multiplexe, résigné.