Revenir à la rubrique : Faits divers

Bipolaire, en pleine crise, il frappe un homme dans un fauteuil roulant

Julien a été jugé ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour ces faits mais aussi pour des violences conjugales. Le prévenu, diagnostiqué bipolaire depuis 2014, s'est confondu en excuse et a éprouvé de la honte.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 17 juin 2021 à 18H17

En vacances chez sa mère à La Réunion depuis janvier dernier, il était en décompensation maniaque au moment des faits, a indiqué l’expertise médicale. Un état qui peut être marqué par des hallucinations, des délires et de grandes angoisses. 

Dans la nuit du 27 au 28 janvier dernier, Julien a entrainé sa compagne dans une virée infernale en voiture. Coups, crachats, menaces… Le trentenaire s’est laissé aller à un déchaînement de violences sur sa compagne sous prétexte qu’elle avait regardé un autre homme. La jeune femme, qui avait auparavant déjà reçu des claques, a cette fois-ci eu une dent cassée.
 
Quelques semaines plus tard, dans la nuit du 5 février dernier, il s’en est pris à un couple dans la rue à Saint-Gilles. Julien a abordé de manière cavalière la jeune femme. Son compagnon qui est intervenu a reçu un coup de poing à la mâchoire. Un coup si violent que le joystick du fauteuil de la victime s’est brisé. 

 » Je n’avais pas vu qu’il était en fauteuil »,  avait-il lâché lors de la confrontation. « C’est la honte je m’excuse », a-t-il encore répété à la barre du tribunal. Au moment des faits, l’altération de son discernement n’est pas discutable. Incarcéré à Domenjod depuis deux mois, il suit désormais une psychothérapie et son nouveau traitement. 

La question pour le parquet est de savoir si une fois libéré, il saura résister aux tentations. Huit mentions figurent à son casier pour conduite sous l’emprise de l’alcool, vol, usage de stupéfiants ou violences. 10 mois d’emprisonnement avec suivi socio-judiciaire comprenant une injonction de soins et l’interdiction d’entrer en contact avec la victime ont été requis. 

Le tribunal a entendu le ministère public. Julien va donc rester en prison sans aménagement de peine. Il devra payer la somme de 300 euros de contravention mais aussi régler les frais médicaux, la réparation du fauteuil et 1 000 euros de préjudice moral à la victime du coup de poing. A l’attention de son ex-compagne, il devra s’acquitter de 1000 euros de provisions en attendant l’audience sur intérêts civils.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « La fin ne saurait justifier les moyens »

La procureure de la République Véronique Denizot a demandé la condamnation des 11 prévenus de l’affaire des emplois présumés illégaux de la Région, ce jeudi lors de la quatrième journée du procès, une peine de 5 ans d’inéligibilité étant notamment requise pour l’ancien président Didier Robert, visé pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds . L’actuelle mandature de la Région, partie civile du procès, a demandé un préjudice à hauteur de 1,5 million correspondant à la somme des salaires versés aux huit conseillers techniques poursuivis pour recel.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « Nous étions des facilitateurs »

Au troisième jour du procès sur les emplois présumés fictifs à la Région sous les mandats de Didier Robert, six prévenus ont témoigné, affirmant leur engagement et leur innocence. Yves Ferrières, Sabrina Ramin, Yannick Gironcel, Jean-Charles Maroudé, Ravy Vellayoudom, et Yoland Velleyen ont décrit leurs rôles sans pour certains fournir cependant des détails concrets sur leurs missions. Le procès continue aujourd’hui avec les dépositions attendues de Vincent Bègue et Didier Robert et les réquisitions du parquet qui permettront sans doute d’en savoir plus sur ce qu’a révélé l’enquête menée par les policiers parisiens.