
L’Observatoire énergie réunion a présenté le bilan énergétique 2015 de l’île ce mercredi après-midi à l'hôtel de Région.
La production électrique a été de 2891 GWh, soit 1,2% de plus qu’en 2014, une croissance qui ralentit depuis 2000.
La plus importante part de production est tenue par les énergies fossiles, soit le charbon (40%) et le fioul lourd et le gazole (24%). Mais la part d’énergies renouvelables (l’hydraulique, la bagasse, le photovoltaïque, l’éolien, etc) a augmenté de 10,7% l’année dernière avec 1043 GWh, ce qui représente 36%.
"Et ce que l’on appelle 'les autres énergies renouvelables', c’est-à-dire le photovoltaïque, l’éolien et le biogaz, commencent à prendre leur place", selon Gaëlle Gilboire, secrétaire générale de l’observatoire. Ce 'boost' est en partie expliqué par l’apparition de la station d’épuration du Grand Prado qui produit du biogaz, la centrale hydraulique de Saint-Gilles les Hauts et trois nouvelles centrales photovoltaïques avec stockage.
Des bornes photovoltaïques pour véhicules électriques en fin d'année
Si l’évolution est visible concernant les énergies renouvelables, certaines statistiques ne changent pas, comme le transport qui reste le plus gros consommateur d’énergie finale (donnée par la consommation d’énergie primaire puis la transformation des ressources locales et importées). En effet, le secteur représente 62% de la consommation.
On attribue 70% de la consommation d’énergie finale des transports au transport routier avec 93.360 tonnes de sans plomb et 334.550 tonnes de gazole consommées en 2015, principalement par les voitures. À La Réunion, 99% de cette énergie est d’origine fossile. Les véhicules électriques ne sont toujours pas nombreux sur l'île mais commencent timidement à arriver, avec 104 véhicules en 2015. La Région annonce l’installation de bornes en fin d’année sur des recharges photovoltaïques.
Concernant l’électricité, sa part de consommation d’énergie finale est de 23% ; les ménages étant responsables de 45%. "On fait un réel travail sur les chauffe-eaux solaires et les ampoules économiques", ajoute Gaëlle Gilboire. La Région précise que 142.000 chauffe-eaux ont été posés depuis 2000.
Elle rappelle également l’attribution des chèques photovoltaïques aux particuliers et agriculteurs équipés de panneaux d’un montant de 6000 euros, sans conditions de ressources. Pour une centrale photovoltaïque classiquement raccordée au système, le montant est de 3000 euros. En 2015, 250 centrales ont été financées.
Les déchets verts comme combustibles
Autre action : la combustion de déchets verts dans la centrale du Gol depuis mai. 100 tonnes de déchets donnent 40 tonnes de combustibles et le but est aujourd'hui de brûler 20.000 tonnes par an, sur les 150.000 tonnes collectées. La biomasse équivaut à ¼ de l’énergie produite par le charbon.
La Réunion est donc bonne élève, en 6e place au niveau européen et troisième au niveau national, en terme d’énergies renouvelables.
La production électrique a été de 2891 GWh, soit 1,2% de plus qu’en 2014, une croissance qui ralentit depuis 2000.
La plus importante part de production est tenue par les énergies fossiles, soit le charbon (40%) et le fioul lourd et le gazole (24%). Mais la part d’énergies renouvelables (l’hydraulique, la bagasse, le photovoltaïque, l’éolien, etc) a augmenté de 10,7% l’année dernière avec 1043 GWh, ce qui représente 36%.
"Et ce que l’on appelle 'les autres énergies renouvelables', c’est-à-dire le photovoltaïque, l’éolien et le biogaz, commencent à prendre leur place", selon Gaëlle Gilboire, secrétaire générale de l’observatoire. Ce 'boost' est en partie expliqué par l’apparition de la station d’épuration du Grand Prado qui produit du biogaz, la centrale hydraulique de Saint-Gilles les Hauts et trois nouvelles centrales photovoltaïques avec stockage.
Des bornes photovoltaïques pour véhicules électriques en fin d'année
Si l’évolution est visible concernant les énergies renouvelables, certaines statistiques ne changent pas, comme le transport qui reste le plus gros consommateur d’énergie finale (donnée par la consommation d’énergie primaire puis la transformation des ressources locales et importées). En effet, le secteur représente 62% de la consommation.
On attribue 70% de la consommation d’énergie finale des transports au transport routier avec 93.360 tonnes de sans plomb et 334.550 tonnes de gazole consommées en 2015, principalement par les voitures. À La Réunion, 99% de cette énergie est d’origine fossile. Les véhicules électriques ne sont toujours pas nombreux sur l'île mais commencent timidement à arriver, avec 104 véhicules en 2015. La Région annonce l’installation de bornes en fin d’année sur des recharges photovoltaïques.
Concernant l’électricité, sa part de consommation d’énergie finale est de 23% ; les ménages étant responsables de 45%. "On fait un réel travail sur les chauffe-eaux solaires et les ampoules économiques", ajoute Gaëlle Gilboire. La Région précise que 142.000 chauffe-eaux ont été posés depuis 2000.
Elle rappelle également l’attribution des chèques photovoltaïques aux particuliers et agriculteurs équipés de panneaux d’un montant de 6000 euros, sans conditions de ressources. Pour une centrale photovoltaïque classiquement raccordée au système, le montant est de 3000 euros. En 2015, 250 centrales ont été financées.
Les déchets verts comme combustibles
Autre action : la combustion de déchets verts dans la centrale du Gol depuis mai. 100 tonnes de déchets donnent 40 tonnes de combustibles et le but est aujourd'hui de brûler 20.000 tonnes par an, sur les 150.000 tonnes collectées. La biomasse équivaut à ¼ de l’énergie produite par le charbon.
La Réunion est donc bonne élève, en 6e place au niveau européen et troisième au niveau national, en terme d’énergies renouvelables.