Le directeur général des banques du Crédit Agricole Pierre Martin affichait une très bonne mine cet après-midi lors de la présentation du bilan de l'année 2009, même s'il doit laisser sa place d'ici le mois de mai prochain pour "une retraite bien méritée", a indiqué le nouveau secrétaire général de la Fédération nationale du Crédit Agricole Philippe Brassac, nommé en début d'année 2010.
Malgré la crise boursière "qui s'est traduite dans les comptes" en 2008 et la crise financière de 2009, Pierre Martin souligne quand même une "reprise" dans les activités bancaires. Il assure "maintenir les fondamentaux économiques" dans le but de pouvoir "aider les entreprises en difficulté et préparer l'avenir".
Et de l'avenir, il y en a pour le Caisse Régionale de la Réunion, qui affiche un résultat net en progression, aussi faible soit t-elle : 37,9 millions d'euro, contre 37 millions en 2008, soit une hausse de 2,43%. En métropole, c'est plutôt "la récession et le conflit social" n'a pas hésité à rappeler Pierre Martin.
Le PNB (Produit net bancaire) a progressé de 11%, soit 170,5 millions d'euros. Une augmentation imputable à la reprise des marchés financiers.
Les encours crédits atteignent les 4,11 milliards d'euros en 2009, soit une progression de 0,8%. Une collecte qui s'élève à 3,41 milliards d'euros, soit +5,6%. "Un risque globalement maîtrisé", présentant un taux de CDL (crédit douteux et litigieux) de 3,5% ! Une progression de 0,19 points, ce qui fait dire à Pierre Martin que le résultat net supérieur à ceux des concurrents est donc à relativiser...
Dans les banques, on parle aussi de "solidarité". Le Crédit agricole a épaulé financièrement les entreprises réunionnaises en difficulté à travers un fond d'un montant d'un millions d'euros, qui équivaut à des abandons de créances, des crédits à taux zéro ou encore des plafonnements des taux d'incidence.
Pierre Martin a assuré vouloir "conserver son autonomie locale", ce qui a permis selon lui de "conserver les résultats". Au Crédit agricole, "pas de traders virulents ni d'actionnaires gourmands", ce qui permettrait à la Caisse régionale de "continuer à soutenir les projets locaux".
Malgré la crise boursière "qui s'est traduite dans les comptes" en 2008 et la crise financière de 2009, Pierre Martin souligne quand même une "reprise" dans les activités bancaires. Il assure "maintenir les fondamentaux économiques" dans le but de pouvoir "aider les entreprises en difficulté et préparer l'avenir".
Et de l'avenir, il y en a pour le Caisse Régionale de la Réunion, qui affiche un résultat net en progression, aussi faible soit t-elle : 37,9 millions d'euro, contre 37 millions en 2008, soit une hausse de 2,43%. En métropole, c'est plutôt "la récession et le conflit social" n'a pas hésité à rappeler Pierre Martin.
Le PNB (Produit net bancaire) a progressé de 11%, soit 170,5 millions d'euros. Une augmentation imputable à la reprise des marchés financiers.
Les encours crédits atteignent les 4,11 milliards d'euros en 2009, soit une progression de 0,8%. Une collecte qui s'élève à 3,41 milliards d'euros, soit +5,6%. "Un risque globalement maîtrisé", présentant un taux de CDL (crédit douteux et litigieux) de 3,5% ! Une progression de 0,19 points, ce qui fait dire à Pierre Martin que le résultat net supérieur à ceux des concurrents est donc à relativiser...
Dans les banques, on parle aussi de "solidarité". Le Crédit agricole a épaulé financièrement les entreprises réunionnaises en difficulté à travers un fond d'un montant d'un millions d'euros, qui équivaut à des abandons de créances, des crédits à taux zéro ou encore des plafonnements des taux d'incidence.
Pierre Martin a assuré vouloir "conserver son autonomie locale", ce qui a permis selon lui de "conserver les résultats". Au Crédit agricole, "pas de traders virulents ni d'actionnaires gourmands", ce qui permettrait à la Caisse régionale de "continuer à soutenir les projets locaux".