Bien sûr j’ai apprécié du JIR les éditos de Yves Montrouge et de ses collègues journalistes durant votre absence de 8 ans. Le journal étant imprégné de l’esprit Tillier. Vous avez appartenu à « Minute » que je lisais étant jeune. Je connais votre histoire abracadabrantesque avec Mesrine qui vous a laissé pour mort. Le con ! Cela vous a rendu plus combatif ! Un jour, mes amis et moi, politiquement encartés, sommes allés vous voir car vos prises de position éditorialistes ne nous convenaient pas alors que le JIR était du groupe Hersant, donc, de droite et théoriquement en notre faveur. Alors vous nous avez répondu ceci : « Vous savez, je sors d’une terrible expérience, et personne ne me dictera la conduite à tenir ».
Bien sûr, vos propos avaient choqué les jeunes militants que nous étions. Aujourd’hui, l’âge aidant, je me dis que votre attitude d’alors à l’égard de la vie, de la politique, du cirque ambiant, était bien pensée et justifiée.
J’ai lu avec beaucoup de délectation votre édito marquant votre retour.
Merci Monsieur Tillier.
Alain NIVET