Si les pages d’entraide se multiplient sur les réseaux sociaux pour aider les animaux en détresse, pas toujours facile d’y voir clair dans cette foultitude de posts et partages. Alors pour simplifier les choses, trois personnes ont décidé de créer une application dédiée à la protection animale.
« On est actuellement trois associés experts dans notre domaine : Audrey Maur Court qui s’occupe de nous aider niveau financement, Cécile Squarzoni qui apporte le côté scientifique et moi-même, Marie Carpentier », explique la gérante d’un studio graphique. L’application sera développée par l’entreprise locale 10positif.
« L’objectif est de proposer un outil tout en un, gratuitement, aux associations et particuliers », indique Marie Carpentier. « Il y aura un module de perdus/trouvés (retrouvanou), un module famille d’accueil, un module d’adoption (adoptali), un module de co-avionnage pour les adoptions en métropole (envolanou) ». Les annonces seront géolocalisées et il sera possible de suivre le parcours de l’animal du moment où il est signalé jusqu’à son adoption.
Un lancement prévu à la fin de l’année
L’appli comptera aussi « un module de pet-sitter (gardanou) pour trouver une personne fiable pour faire garder son animal, un pour signaler la maltraitance (signalazot) et un dernier pour éduquer les enfants à la bienveillance animale (édukali) avec des jeux, quizz, jeux concours etc… », détaille Marie Carpentier.
En collaboration avec le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), l’application vise aussi à récolter des données pour modéliser la propagation de maladies comme la rage ou leptospirose, mais aussi à étudier le comportement des meutes ou encore à permettre d’évaluer les actions et l’impact des interventions pour l’orientation des politiques publiques.
Le dispositif a été proposé aux associations de l’île. « On a eu un très bon retour des associations, l’idée est de construire l’application avec elles« , se réjouit-elle. La version bêta est prévue pour septembre. Elle sera alors soumise aux associations pour test, avant un lancement en fin d’année.