
Un poisson d'eau douce étiqueté comme poisson de mer, ventes de faux thons rouges, qu'elles soient volontaires ou pas, les fausses informations apportées au consommateur sur les étals de poissonneries devraient sensiblement se réduire d'ici quelques semaines.
Lancé en 2008 par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins, un vaste recensement des espèces vendues dans les différents circuits (grande distribution, groupement d'intérêt économique comme vendeurs indépendants) s'est achevé il y a trois semaines.
Quatre ans plus tard donc, Frédéric Gorlot, au nom de l'Association réunionnaise interprofessionnelle de la pêche et de l'aquaculture (ARIPA), a annoncé ce mercredi au Port que "l'ensemble de la filière s'est mis d'accord sur les dénominations commerciales des produits de la mer" à adopter dorénavant.
Jusqu'à maintenant, un défaut d'information plus ou moins volontaire prévalait. Un poisson pouvait être vendu sous une autre appellation, son origine (de mer ou d'eau douce) noyée en confusions, son ti'nom créole pouvait contredire son origine réelle etc… bref, difficile pour les non connaisseurs de s'y repérer.
Lancé en 2008 par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins, un vaste recensement des espèces vendues dans les différents circuits (grande distribution, groupement d'intérêt économique comme vendeurs indépendants) s'est achevé il y a trois semaines.
Quatre ans plus tard donc, Frédéric Gorlot, au nom de l'Association réunionnaise interprofessionnelle de la pêche et de l'aquaculture (ARIPA), a annoncé ce mercredi au Port que "l'ensemble de la filière s'est mis d'accord sur les dénominations commerciales des produits de la mer" à adopter dorénavant.
Jusqu'à maintenant, un défaut d'information plus ou moins volontaire prévalait. Un poisson pouvait être vendu sous une autre appellation, son origine (de mer ou d'eau douce) noyée en confusions, son ti'nom créole pouvait contredire son origine réelle etc… bref, difficile pour les non connaisseurs de s'y repérer.

L'ARIPA ne ferme pas la porte à une amélioration du listing
L'interprofessionnelle a donc arrêté une liste de dénominations comprises de tous. Celle-ci sera tout doucement appliquée d'ici novembre. "Il y a évidemment des professionnels qui doivent écouler leurs derniers lots avec les anciens étiquetages", expliquent les professionnels. Cette meilleure traçabilité aura la faculté d'"harmoniser les bons de livraison et intéressera également les services des fraudes", argumente Frédéric Gorlot, membre de l'ARIPA, fondée en 2011, et qui regroupe l'ensemble des professionnels du secteur. Dans les faits, les consommateurs trouveront donc un étiquetage de type : "nom commercial accompagné du nom local (facultatif)" en attendant l'obligation qui sera faite dans quelques mois de faire figurer aussi le nom scientifique de l'espèce. Un seul exemple pour s'amuser : saurez-vous reconnaître l'Oreochromis aureus, alias le Tilapia "Ti doré" ?
Des posters sur les lieux de vente
Même si la nouvelle liste est d'application immédiate, le temps d'adaptation est ouvert jusqu'au 1er novembre, évalue de façon informelle Frédéric Gorlot, par ailleurs gérant de la SDPM. Que se passera-t-il lorsqu'un vendeur n'appliquera pas ces nouvelles dénominations ? Pour l'heure, l'ARIPA n'ose envisager pareil scénario et compte sur la collaboration de la profession d'autant plus que cette nouvelle nomenclature va dans l'intérêt de la mise en valeur de son travail.
En guise d'information un peu plus poussée, en direction du public toujours, l'interprofession envisage de placarder des posters présentant les différentes espèces de poissons vendues sur chaque point de vente. "Acheter un bloc de poisson et savoir à quoi il ressemble fait aussi partie des attentes des acheteurs", explique l'ARIPA.
Des posters sur les lieux de vente
Même si la nouvelle liste est d'application immédiate, le temps d'adaptation est ouvert jusqu'au 1er novembre, évalue de façon informelle Frédéric Gorlot, par ailleurs gérant de la SDPM. Que se passera-t-il lorsqu'un vendeur n'appliquera pas ces nouvelles dénominations ? Pour l'heure, l'ARIPA n'ose envisager pareil scénario et compte sur la collaboration de la profession d'autant plus que cette nouvelle nomenclature va dans l'intérêt de la mise en valeur de son travail.
En guise d'information un peu plus poussée, en direction du public toujours, l'interprofession envisage de placarder des posters présentant les différentes espèces de poissons vendues sur chaque point de vente. "Acheter un bloc de poisson et savoir à quoi il ressemble fait aussi partie des attentes des acheteurs", explique l'ARIPA.