Après de longues années à supporter des douleurs qu’elle associe à des règles douloureuses, la vie de Betty bascule le jour où elle est diagnostiquée. Elle est atteinte d’une endométriose de stade 4.
L’arrêt de travail, le début du combat
La jeune mère de famille continue de travailler, malgré les contractions et les aller-retour à l’hôpital, jusqu’à sa seconde opération. Ce ne sera que le début de son combat face à la maladie :
“L’avait dit a mwin c’était que pour trois mois, mais mwin l’a eu tout sak y fallait pas. Aujourd’hui m’a fini subi tellement d’opérations que mi compte pu”, explique t-elle.
D’un salaire confortable à des frais de confort
Dans l’incapacité de travailler et donc de gagner sa vie, elle doit pourtant assurer son rôle de mère de famille et assumer de nouveaux frais, liés à la maladie. “Ou n’a l’impression que toutes les portes y ferme quand ou lé malade(...). Quand ou passe d’un salaire correct à 600€, ou sent la différence...”.
"Si zot y croit que lé confortable ! "
"Autre chose que m’a découvert, les soins de confort, comme une crème ou une colle, ou des couches, pas pris en charge… Comme si zot y croit que lé confortable ! Ce ne sont pas des gadgets, ce sont des petits trucs que ou la vraiment besoin", déplore Betty.
Au fur et à mesure, elle confie s’être repliée sur elle-même, malgré le soutien de son fils et celui de son mari.
“Ou peut pas aller manger avec des collègues ou des amis, quand ou fuit et qu’ou peut pas manger certaines choses. Et puis, l’entourage y eloigne... Quand ou lé malade, c’est là que ou la besoin d’être entouré”.
Stomie, fistule recto-vaginale, pelvectomie, sténose, éventration, après une dizaine d’opérations, Betty, âgée de 44 ans, est handicapée à 80% et ne peut plus effectuer certaines tâches quotidiennes :
"Aujourd’hui mi lève, mi gagne fé un peu mon travail, mais demain mi lé à plat, mi gagne pas fait rien"...
L’envie de vivre, plus que jamais
En mère courage, femme battante, Betty refuse de se laisser aller à la dépression et conserve un sourire à toute épreuve. “Mi veux pas que les gens y voit mwin comme quelqu’un de malade (...) C’est un sourire pou mon garçon, pou mon mari", affirme t-elle.
À 44 ans, la survivante de l’endométriose veux continuer à poursuivre ses projets :
"Aujourd’hui, moin lé malade, mais ma envie de voir autre chose. Aujourd’hui, m‘a envie de faire le parcours de Grand Raid, même si mi gagne pas faire, en joëlette par exemple ! (...) “M’a envie de vivre”, conclut-elle.
L’arrêt de travail, le début du combat
La jeune mère de famille continue de travailler, malgré les contractions et les aller-retour à l’hôpital, jusqu’à sa seconde opération. Ce ne sera que le début de son combat face à la maladie :
“L’avait dit a mwin c’était que pour trois mois, mais mwin l’a eu tout sak y fallait pas. Aujourd’hui m’a fini subi tellement d’opérations que mi compte pu”, explique t-elle.
D’un salaire confortable à des frais de confort
Dans l’incapacité de travailler et donc de gagner sa vie, elle doit pourtant assurer son rôle de mère de famille et assumer de nouveaux frais, liés à la maladie. “Ou n’a l’impression que toutes les portes y ferme quand ou lé malade(...). Quand ou passe d’un salaire correct à 600€, ou sent la différence...”.
"Si zot y croit que lé confortable ! "
"Autre chose que m’a découvert, les soins de confort, comme une crème ou une colle, ou des couches, pas pris en charge… Comme si zot y croit que lé confortable ! Ce ne sont pas des gadgets, ce sont des petits trucs que ou la vraiment besoin", déplore Betty.
Au fur et à mesure, elle confie s’être repliée sur elle-même, malgré le soutien de son fils et celui de son mari.
“Ou peut pas aller manger avec des collègues ou des amis, quand ou fuit et qu’ou peut pas manger certaines choses. Et puis, l’entourage y eloigne... Quand ou lé malade, c’est là que ou la besoin d’être entouré”.
Stomie, fistule recto-vaginale, pelvectomie, sténose, éventration, après une dizaine d’opérations, Betty, âgée de 44 ans, est handicapée à 80% et ne peut plus effectuer certaines tâches quotidiennes :
"Aujourd’hui mi lève, mi gagne fé un peu mon travail, mais demain mi lé à plat, mi gagne pas fait rien"...
L’envie de vivre, plus que jamais
En mère courage, femme battante, Betty refuse de se laisser aller à la dépression et conserve un sourire à toute épreuve. “Mi veux pas que les gens y voit mwin comme quelqu’un de malade (...) C’est un sourire pou mon garçon, pou mon mari", affirme t-elle.
À 44 ans, la survivante de l’endométriose veux continuer à poursuivre ses projets :
"Aujourd’hui, moin lé malade, mais ma envie de voir autre chose. Aujourd’hui, m‘a envie de faire le parcours de Grand Raid, même si mi gagne pas faire, en joëlette par exemple ! (...) “M’a envie de vivre”, conclut-elle.