Beaucoup de gens l’ignorent, mais Bernard de la Villardière a travaillé pendant plusieurs années au Journal de l’Ile, à la Réunion. Pour l’anecdote, nous nous connaissions relativement bien puisqu’il venait souvent déjeuner ou diner à la maison, chez mes parents.
A l’occasion de son passage dans « C à vous« , où il était venu présenter son livre « L’homme qui marche« , Anne-Elisabeth Lemoine l’a amené à préciser une anecdote qu’il relate dans son ouvrage. Alors qu’il avait 27 ans et qu’il travaillait à la Réunion, au JIR, il est parti en vacances à l’ile Maurice avec sa femme.
Il en profite pour faire une interview du Premier ministre mauricien de l’époque. Et Bernard de la Villardière raconte : « J’avais interviewé la veille le Premier ministre mauricien qui avait fait le tour du bureau et qui avait essayé de m’embrasser. Il me trouvait à son goût… »
A l’époque, le Premier ministre n’était autre qu’Anerood Jugnauth, l’actuel Premier ministre aujourd’hui âgé de 86 ans. Bernard de la Villardière n’a pas précisé le nom de ce Premier ministre. Sa mémoire ne lui a-t-elle pas partiellement joué des tours? Ne parlait-il pas plutôt de Sir Gaétan Duval, qui a également occupé le poste de Vice-Premier Ministre, et dont les moeurs dissolues étaient de notoriété publique à Maurice? On ne le saura pas puisque le présentateur d’Enquête Exclusive n’a pas donné le nom de celui qui a tenté de l’embrasser…
Mais Bernard de la Villardière ne s’arrête pas en si bon chemin… Il poursuit : « Le soir même, il m’invite à diner. On a été au Club Med danser et il y a une jeune femme qui m’invite à danser. Et c’était une des filles Le Pen. Mais je ne me souviens plus de son prénom. Je ne sais plus si c’était Marine ou Caroline. C’était peut être Marine d’ailleurs… » Et il conclut en précisant : « Je ne l’ai pas draguée. C’est elle qui est venue me chercher. Heureusement ma femme était là. Au bout d’une danse, elle est venue me chercher par la peau du cou… »
On ne se doutait pas que le métier de journaliste au JIR était aussi dangereux…