« Padavatan gêne-t-il? », c’est la question que pose le candidat lui-même ce matin. A l’occasion d’une conférence de presse, Bernard Padavatan, candidat sur le canton 2 de Saint-Denis, a dénoncé les « méthodes d’intimidation » utilisées, entre autres, par la mairie de Saint-Denis.
« Je m’exprime en tant que président de l’association, Les jardins de Poucelina« , annonce en préambule Bernard Padavatan. Il reproche à la mairie de Saint-Denis de rompre tout engagement concernant le projet de vente d’une parcelle de terrain destinée à devenir une structure d’accueil pour la petite enfance. « J’avais pour projet de délocaliser une structure existante suite à la volonté du propriétaire de récupérer son terrain. Au mois de février 2009, par délibération du conseil municipal, on m’attribue une parcelle destinée jusqu’ici à un usage partiel de parking. Au mois d’avril 2010, la mairie m’accorde le permis de construire« , explique Bernard Padavatan.
La voiture du candidat incendiée
Il rappelle : « Le 20 janvier, j’annonce ma candidature aux Cantonales« . Puis, il montre un premier courrier daté du 27 janvier dernier de la mairie de Saint-Denis. La ville lui donne jusqu’au 15 février pour signer l’acte de vente. « Je leur explique alors qu’en raison de la lenteur des procédures administratives et de l’état d’avancement du projet, un délai supplémentaire est nécessaire« , poursuit-il. Début mars 2011, Monique Orphée, 1ère adjointe à la mairie de Saint-Denis, annonce dans un second courrier, la rupture de l’engagement concernant cette cession des parcelles concernées.
Là, Padavatan reprend sa casquette de candidat. « Il me semble aujourd’hui évident que cette décision de la municipalité s’inscrit dans une démarche de politique politicienne visant à me déstabiliser, ce, suite à l’annonce de ma candidature« . Ce n’est pas tout. Le candidat affirme constater une multiplication de « méthodes d’intimidation » à son égard: « Dimanche soir, ma voiture a pris feu. Lundi soir, des fumées sortaient des bouches d’égout situées près de ma permanence« , raconte-t-il avant d’évoquer aussi des contrats accordés par la mairie à trois de ses militants ou encore ses doutes sérieux quant au plagiat de son programme…
Bernard Padavatan s’est montré déterminé ce matin à montrer que ces « méthodes du passé » ne lui font pas peur. Sans doute bien au contraire, il est de ces candidats qui aime qu’on parle de lui… en bien ou en mal, c’est plutôt bon signe. Les urnes parleront dans quatre jours.