
Depuis ce lundi 5 janvier, la publicité a disparu des chaines de télévision publiques de France métropolitaine, après 20 heures. Disposition principale du projet de loi qui arrive au Sénat aujourd’hui, et dont les thèmes de gouvernance des chaines de télévision publiques et des recettes pour financer la fin de la publicité seront étudiés au premier plan.
A La Réunion, la mesure n’est pas encore effective. Après un débat houleux, il a été décidé d’effectuer ce chamboulement en douceur pour les antennes régionales de France 3 ainsi que les antennes régionales de RFO. La suppression sera donc progressive jusqu’en 2011, sur fond de basculement vers le numérique. "Elle permet d'établir une véritable égalité de traitement du service public audiovisuel entre la métropole et l'Outre-Mer. RFO, ainsi libérée des contraintes de la publicité qui ne représente aujourd'hui que 7% de son budget, pourra jouer pleinement son rôle de chaîne publique de proximité", avait affirmé, à la presse il y a quelques semaines, Yves Jego, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer.
Benoit Saudeau assure que pour 2009, il part "sur les mêmes objectifs publicitaires tout aussi ambitieux qu’en 2008. Le modèle économique est sensible, notamment avec la crise qu’il faut surveiller de près, mais je ne prévois pas de recul du chiffre d’affaires de la publicité cette année".
Cette extinction, en douceur, de la publicité va-t-elle permettre au secteur local de se retourner? La Réunion est le DOM le plus avancé en matière de production audiovisuelle. "C’est un secteur important pour l’emploi. Les entreprises et le monde de la communication devront profiter de cette suppression progressive pour trouver de nouveaux mécanismes", pense le directeur régional de RFO.
Si beaucoup parlent de ce fameux lundi 5 janvier, Benoit Saudeau se souviendra surtout du 1er janvier… S’il y a bien une facette du projet de loi qui le passionne, c’est la création d’une entreprise unique: France Télévisions S.A, car pour lui, c’est culturellement une étape majeure dans l’histoire de la télévision publique.
"Je viens de l’audiovisuel, cela fait trente ans que je travaille dans diverses organisations du service public. Je reste persuadé que malgré les particularités de nos petites antennes, l’intégration de RFO dans cette grande entité qu’est le groupe France Télévisions, avec ses 11.000 salariés (répartis sur France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO), est une reconnaissance fondamentale".
Les bouleversements en interne vont être importants. L’organigramme change, "et il va falloir uniformiser le tout. Par exemple, la convention collective du personnel technique et administratif est à revoir entièrement. C’est un énorme chantier", explique Benoit Saudeau.
A la question, "vos employés sont certainement inquiets, quel est le climat actuel?", le directeur régional de RFO répond: "une entreprise comme la notre c’est un peu comme la Bourse. On n’aime pas l’instabilité et on a besoin d’une certaine visibilité. Je m’emploie à les rassurer car je suis fondamentalement optimiste".
Benoit Saudeau part à la fin de la semaine prochaine à Paris, "pour travailler sur tous ces points".
A La Réunion, la mesure n’est pas encore effective. Après un débat houleux, il a été décidé d’effectuer ce chamboulement en douceur pour les antennes régionales de France 3 ainsi que les antennes régionales de RFO. La suppression sera donc progressive jusqu’en 2011, sur fond de basculement vers le numérique. "Elle permet d'établir une véritable égalité de traitement du service public audiovisuel entre la métropole et l'Outre-Mer. RFO, ainsi libérée des contraintes de la publicité qui ne représente aujourd'hui que 7% de son budget, pourra jouer pleinement son rôle de chaîne publique de proximité", avait affirmé, à la presse il y a quelques semaines, Yves Jego, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer.
Benoit Saudeau assure que pour 2009, il part "sur les mêmes objectifs publicitaires tout aussi ambitieux qu’en 2008. Le modèle économique est sensible, notamment avec la crise qu’il faut surveiller de près, mais je ne prévois pas de recul du chiffre d’affaires de la publicité cette année".
Cette extinction, en douceur, de la publicité va-t-elle permettre au secteur local de se retourner? La Réunion est le DOM le plus avancé en matière de production audiovisuelle. "C’est un secteur important pour l’emploi. Les entreprises et le monde de la communication devront profiter de cette suppression progressive pour trouver de nouveaux mécanismes", pense le directeur régional de RFO.
Si beaucoup parlent de ce fameux lundi 5 janvier, Benoit Saudeau se souviendra surtout du 1er janvier… S’il y a bien une facette du projet de loi qui le passionne, c’est la création d’une entreprise unique: France Télévisions S.A, car pour lui, c’est culturellement une étape majeure dans l’histoire de la télévision publique.
"Je viens de l’audiovisuel, cela fait trente ans que je travaille dans diverses organisations du service public. Je reste persuadé que malgré les particularités de nos petites antennes, l’intégration de RFO dans cette grande entité qu’est le groupe France Télévisions, avec ses 11.000 salariés (répartis sur France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO), est une reconnaissance fondamentale".
Les bouleversements en interne vont être importants. L’organigramme change, "et il va falloir uniformiser le tout. Par exemple, la convention collective du personnel technique et administratif est à revoir entièrement. C’est un énorme chantier", explique Benoit Saudeau.
A la question, "vos employés sont certainement inquiets, quel est le climat actuel?", le directeur régional de RFO répond: "une entreprise comme la notre c’est un peu comme la Bourse. On n’aime pas l’instabilité et on a besoin d’une certaine visibilité. Je m’emploie à les rassurer car je suis fondamentalement optimiste".
Benoit Saudeau part à la fin de la semaine prochaine à Paris, "pour travailler sur tous ces points".