Plusieurs partis et mouvements politiques ont officialisé ce lundi leur soutien à l’un des candidats de la gauche lors des prochaines présidentielles, Benoît Hamon. Pour le mandataire départemental de Benoît Hamon, Philippe Le Constant, également premier secrétaire de la fédération départemental du PS, le candidat à la présidentielle est le seul capable de proposer un véritable projet aux Réunionnais avec notamment une de ses mesures phares, le fameux revenu universel d’existence.
Sept organisations politiques composent le comité de campagne de Benoît Hamon à La Réunion : Le Parti socialiste bien évidemment, mais aussi le mouvement Le Progrès, Europe Écologie-Les Verts, Action Populaire de La Réunion (APR), une partie du PLR (Pour La Réunion), le PEUP de Philippe Rangama et l’Union démocratique pour Saint-André (UDSA).
Benoît Hamon "est le candidat qui rassemble le plus à gauche"
Une preuve pour Philippe Le Constant que Benoît Hamon "est le candidat qui rassemble le plus à gauche". "Benoit Hamon a un projet centré sur l’emploi et le travail. Il est resté fidèle à son projet, qu’il a enrichi avec certaines propositions des autres candidats de la primaire, mais ne s’est pas renié, ce qui a séduit une large majorité des deux millions de Français qui se sont déplacés lors des primaires", se félicite le patron du PS dans l’île.
Un Benoît Hamon qui avait du mal ces dernières semaines à faire démarrer sa campagne, mais qui depuis ce dimanche 19 mars 2017 et son grand meeting à Bercy, qui a rassemblé entre 10 000 et 15 000 personnes, "a véritablement lancé sa campagne", poursuit Philippe Le Constant.
Ce dernier a également présenté les quelques grandes mesures du programme du candidat socialiste, "avec des orientations emblématiques", dont la plus connue est le revenu universel d’existence (RUE). Ce revenu, qui a connu plusieurs aménagements entre sa version initiale et finale, prévoit sous certaines conditions de verser 600 euros par mois maximum à tous les Français de plus de 18 ans et non retraités percevant jusqu’à 1,9 fois le SMIC, dès le 1er janvier 2018.
Dans les faits, le versement de ce RUE sera lié à un nouveau système fiscal, de type "impôt négatif" qui se substituera à l’impôt sur le revenu pour les personnes gagnant moins de 2 812 euros brut par mois (1,9 smic). Concrètement, les 600 euros de base se verraient ponctionnés d’un prélèvement correspondant à 27,4 % du salaire brut.
Comme il l’avait expliqué lors de L’Émission politique sur France 2, Benoît Hamon avait listé plusieurs situations: un couple au Smic toucherait 368 euros nets mensuels supplémentaires et une aide-soignante travaillant à mi-temps, touchant un revenu compris entre 350 et 600 euros, se verrait allouer un complément de 397 euros nets par mois.
"Benoît Hamon propose un futur désirable aux Réunionnaises et aux Réunionnais avec de grandes mesures comme le RUE, qui se mettra en place dès le 1er janvier 2018 s’il est élu. Plus de 19 millions de Français seront concernés par la première phase de cette mesure et verront leur pouvoir d’achat augmenter", explique Philippe Le Constant.
"Cette présidentielle est une opportunité pour les Outre-Mer"
Pour son mandataire départemental, "Benoît Hamon veut faire battre le cœur des Outre-Mer". "Il le dira les 1 et 2 avril prochains lors de sa visite dans l’île. Il nous parlera de sa volonté d’étendre à tous les DOM les habilitations législatives et règlementaires qui sont impossibles aujourd’hui avec l’article 73 alinéa 5. Il confirmera également sa volonté de réaliser l’égalité réelle. Il s’est d’ailleurs engagé à doter les Outremer de 2,5 milliards d’euros pour la rendre effective. C’est une perspective d’avenir pour les Réunionnais. Nous les appelons à s’engager pour cette égalité lors des prochaines présidentielles", martèle Philippe Le Constant.
Présente à ses côtés, la ministre des Outre-mer et mandataire au niveau des DOM du comité de campagne de Benoît Hamon, Ericka Bareigts, n’a pas caché sa satisfaction de voir la gauche locale "rassemblée" autour de la candidature de Benoît Hamon. "On n’arrête pas de dire que la gauche n’arrive pas à s’unir. Dans le rassemblement opéré ici autour de Benoît Hamon, les organisations politiques se sont réunies tout en gardant leur identité politique", se félicite la ministre réunionnaise.
Pour Ericka Bareigts, "le combat pour l’égalité sociale et l’égalité réelle" va continuer en cas d’élection de Benoît Hamon. "Cette présidentielle est une opportunité pour les Outremer", martèle-t-elle.
Elle ajoute: "Les engagements de Benoît Hamon sont clairs et financés. Je suis fière que nous ayons pu nous élever des intérêts propres à chacun. La population de La Réunion est fière de ce que nous faisons aujourd’hui, à savoir nous battre pour sauver les services publics. Nous menons ce combat ancré dans nos valeurs et nos histoires", poursuit la Dionysienne, inquiète de la montée du Front national. "Nous faisons front commun contre le racisme du Front national, qui est pour l’exclusion et contre le multiculturalisme. Le FN pourrait dès demain détruire les couleurs arc-en-ciel de cette République et tout ce que nous avons porté comme combat", termine la ministre des Outre-Mer.
D’autres responsables politiques associés à ce comité ont justifié leur ralliement au candidat Hamon. Pour Jean-Pierre Marchau (EELVR), la situation politique actuelle en France est "assez difficile", avec des sondages qui "donne la droite victorieuse". "La tonalité du discours de Benoît Hamon depuis le début de sa campagne est très différente de ce que nous pouvons entendre depuis plusieurs mois. Il partage une analyse commune avec la direction de notre parti, qui pense qu’il faudrait passer à une Vie République, avec une reconnaissance du vote blanc", indique-t-il.
"C’est une joie pour moi de voir ces points de convergence entre nos différents partis", déclare de son côté Claude Hoarau (APR). L’ancien maire PCR de Saint-Louis, pour qui la présidentielle "est le meilleur moment pour faire avancer les affaires de La Réunion" a décidé d’apporter sa voix à Benoît Hamon car selon lui, ce dernier est "le candidat qui respecte le plus nos différents, dans l’héritage du PCR".
Pour la conseillère régionale Patricia Profil (PLR), dont le parti a décidé d’apporter son soutien simultanément à Jean-Luc Mélenchon et à Benoît Hamon lors du prochain scrutin présidentiel, la victoire de ce dernier lors des primaires de la gauche "a créé une situation inédite". " En l’absence d’union entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, nous avons refusé la division au sein de notre parti et de nos camarades", explique celle qui se reconnaît plus dans les propositions de Benoît Hamon comme le RUE, la scolarisation des enfants de 2 ans ou encore la mise en place d’une charte régionale des langues.
Sept organisations politiques composent le comité de campagne de Benoît Hamon à La Réunion : Le Parti socialiste bien évidemment, mais aussi le mouvement Le Progrès, Europe Écologie-Les Verts, Action Populaire de La Réunion (APR), une partie du PLR (Pour La Réunion), le PEUP de Philippe Rangama et l’Union démocratique pour Saint-André (UDSA).
Benoît Hamon "est le candidat qui rassemble le plus à gauche"
Une preuve pour Philippe Le Constant que Benoît Hamon "est le candidat qui rassemble le plus à gauche". "Benoit Hamon a un projet centré sur l’emploi et le travail. Il est resté fidèle à son projet, qu’il a enrichi avec certaines propositions des autres candidats de la primaire, mais ne s’est pas renié, ce qui a séduit une large majorité des deux millions de Français qui se sont déplacés lors des primaires", se félicite le patron du PS dans l’île.
Un Benoît Hamon qui avait du mal ces dernières semaines à faire démarrer sa campagne, mais qui depuis ce dimanche 19 mars 2017 et son grand meeting à Bercy, qui a rassemblé entre 10 000 et 15 000 personnes, "a véritablement lancé sa campagne", poursuit Philippe Le Constant.
Ce dernier a également présenté les quelques grandes mesures du programme du candidat socialiste, "avec des orientations emblématiques", dont la plus connue est le revenu universel d’existence (RUE). Ce revenu, qui a connu plusieurs aménagements entre sa version initiale et finale, prévoit sous certaines conditions de verser 600 euros par mois maximum à tous les Français de plus de 18 ans et non retraités percevant jusqu’à 1,9 fois le SMIC, dès le 1er janvier 2018.
Dans les faits, le versement de ce RUE sera lié à un nouveau système fiscal, de type "impôt négatif" qui se substituera à l’impôt sur le revenu pour les personnes gagnant moins de 2 812 euros brut par mois (1,9 smic). Concrètement, les 600 euros de base se verraient ponctionnés d’un prélèvement correspondant à 27,4 % du salaire brut.
Comme il l’avait expliqué lors de L’Émission politique sur France 2, Benoît Hamon avait listé plusieurs situations: un couple au Smic toucherait 368 euros nets mensuels supplémentaires et une aide-soignante travaillant à mi-temps, touchant un revenu compris entre 350 et 600 euros, se verrait allouer un complément de 397 euros nets par mois.
"Benoît Hamon propose un futur désirable aux Réunionnaises et aux Réunionnais avec de grandes mesures comme le RUE, qui se mettra en place dès le 1er janvier 2018 s’il est élu. Plus de 19 millions de Français seront concernés par la première phase de cette mesure et verront leur pouvoir d’achat augmenter", explique Philippe Le Constant.
"Cette présidentielle est une opportunité pour les Outre-Mer"
Pour son mandataire départemental, "Benoît Hamon veut faire battre le cœur des Outre-Mer". "Il le dira les 1 et 2 avril prochains lors de sa visite dans l’île. Il nous parlera de sa volonté d’étendre à tous les DOM les habilitations législatives et règlementaires qui sont impossibles aujourd’hui avec l’article 73 alinéa 5. Il confirmera également sa volonté de réaliser l’égalité réelle. Il s’est d’ailleurs engagé à doter les Outremer de 2,5 milliards d’euros pour la rendre effective. C’est une perspective d’avenir pour les Réunionnais. Nous les appelons à s’engager pour cette égalité lors des prochaines présidentielles", martèle Philippe Le Constant.
Présente à ses côtés, la ministre des Outre-mer et mandataire au niveau des DOM du comité de campagne de Benoît Hamon, Ericka Bareigts, n’a pas caché sa satisfaction de voir la gauche locale "rassemblée" autour de la candidature de Benoît Hamon. "On n’arrête pas de dire que la gauche n’arrive pas à s’unir. Dans le rassemblement opéré ici autour de Benoît Hamon, les organisations politiques se sont réunies tout en gardant leur identité politique", se félicite la ministre réunionnaise.
Pour Ericka Bareigts, "le combat pour l’égalité sociale et l’égalité réelle" va continuer en cas d’élection de Benoît Hamon. "Cette présidentielle est une opportunité pour les Outremer", martèle-t-elle.
Elle ajoute: "Les engagements de Benoît Hamon sont clairs et financés. Je suis fière que nous ayons pu nous élever des intérêts propres à chacun. La population de La Réunion est fière de ce que nous faisons aujourd’hui, à savoir nous battre pour sauver les services publics. Nous menons ce combat ancré dans nos valeurs et nos histoires", poursuit la Dionysienne, inquiète de la montée du Front national. "Nous faisons front commun contre le racisme du Front national, qui est pour l’exclusion et contre le multiculturalisme. Le FN pourrait dès demain détruire les couleurs arc-en-ciel de cette République et tout ce que nous avons porté comme combat", termine la ministre des Outre-Mer.
D’autres responsables politiques associés à ce comité ont justifié leur ralliement au candidat Hamon. Pour Jean-Pierre Marchau (EELVR), la situation politique actuelle en France est "assez difficile", avec des sondages qui "donne la droite victorieuse". "La tonalité du discours de Benoît Hamon depuis le début de sa campagne est très différente de ce que nous pouvons entendre depuis plusieurs mois. Il partage une analyse commune avec la direction de notre parti, qui pense qu’il faudrait passer à une Vie République, avec une reconnaissance du vote blanc", indique-t-il.
"C’est une joie pour moi de voir ces points de convergence entre nos différents partis", déclare de son côté Claude Hoarau (APR). L’ancien maire PCR de Saint-Louis, pour qui la présidentielle "est le meilleur moment pour faire avancer les affaires de La Réunion" a décidé d’apporter sa voix à Benoît Hamon car selon lui, ce dernier est "le candidat qui respecte le plus nos différents, dans l’héritage du PCR".
Pour la conseillère régionale Patricia Profil (PLR), dont le parti a décidé d’apporter son soutien simultanément à Jean-Luc Mélenchon et à Benoît Hamon lors du prochain scrutin présidentiel, la victoire de ce dernier lors des primaires de la gauche "a créé une situation inédite". " En l’absence d’union entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, nous avons refusé la division au sein de notre parti et de nos camarades", explique celle qui se reconnaît plus dans les propositions de Benoît Hamon comme le RUE, la scolarisation des enfants de 2 ans ou encore la mise en place d’une charte régionale des langues.