La FSU prend acte du remplacement de Vincent Peillon à la tête du ministère de l’Education Nationale.
Celui-ci aura laissé dans son sillage des promesses de créations de postes, une réforme des rythmes scolaires bâclée, des projets contestés tels celui sur la ré-écriture des statuts des enseignants sur lesquels la FSU avait émis de très fortes réserves mais aussi l’organisation d’Assises « de la refondation de l’école » ou sur l’Éducation Prioritaire qui se n’auront été qu’une mascarade en matière de dialogue tant sur ce dernier sujet en particulier les projets ne marquent aucune rupture avec les politiques précédentes.
La nomination de Benoit Hamon qui incarne l’aile gauche du PS peut susciter de très fortes attentes de la profession.
En tout état de cause, la FSU sera très attentive aux décisions du nouveau ministre sur les chantiers en cours.
En outre, au vu de la dégradation du dialogue social dans notre académie qui s’est illustré ces derniers jours par le refus du rectorat de débattre en réunion préparatoire des projets d’implantation de postes dans le 1er degré, la FSU attend de ce changement à la tête du ministère une impulsion en direction d’un vrai dialogue social et d’un vrai respect des partenaires.
Marie-Hélène DOR
Secrétaire départementale