
Le fils contemple l'oeuvre du père

C'est dans un décor pas moins somptueux de l'Hôtel de ville de Saint-Denis que Paul Belmondo, Nina Barbier, la réalisatrice, ainsi que les partenaires du film ont répondu aux curiosités des journalistes. Devant l'Hôtel de ville, une autre star toute de carrosserie : l'élégante 403 cabriolé attend de prendre la lumière à nouveau.
"C'est tout naturellement que notre choix s'est porté sur le fils de Jean-Paul Belmondo", témoigne Nina Barbier, la réalisatrice du documentaire revenant sur les traces du film "La Sirène du Mississipi". Elle écume la Réunion depuis septembre 2009 et les premiers repérages pour le documentaire.
Dans l'inconscient collectif
"Je suis ravi d'être à la Réunion", dira pour seul témoignage le fils à Bebel, qui devra s'échapper de la conférence de presse pour une interview télé sur la chaîne publique.
Véritable témoin de cet événement d'exception pour l'époque, avec Jean-Paul Belmondo et Catherine Deneuve, Jacqueline Farreyrol, au nom de l'IRT, parle avec nostalgie. "Entre La Sirène du Mississipi et ce documentaire, ce sont 40 années qui ont passé. On pourra voir, à travers ce documentaire, les différences entre les deux époques. Je peux vous dire comme nous étions fiers, réunionnais, de recevoir à l'époque ce couple de mariés sortir de l'église de Sainte-Anne", se remémore la présidente de l'IRT.

Jean-Paul Belmondo et Catherine Deneuve à leur descente d'avion
"Est-ce que le film est un mythe ? Nous allons tenté d'y répondre", jubile la réalisatrice qui a pu constater, lors des repérages et des discussions avec plusieurs anciens comme Antoine Minatchy, à quel point le film avait marqué l'inconscient réunionnais.
Hier, les premiers rushs ont été tournés à Saint-Leu et l'Etang du Gol notamment. Le timing est serré. Toutes les images avec Paul Belmondo doivent être enregistrées d'ici quatre jours encore, avant le départ de l'acteur. L'équipe de tournage poursuivra d'autres plans séquences les deux prochaines semaines. Également très attendu par les cinéphiles avertis, et surtout pour les amateurs de François Truffaut, la réalisatrice promet d'intégrer à son documentaire des images inédites du film qui ont été coupées au montage. "La cinémathèque française regorge d'images non utilisées", soutient Nina Barbier.
Jean-Paul Belmondo ? "Peut-être"
Avant la fin de la conférence de presse, Nina Barbier dévoile un bout de la construction narrative du documentaire. "C'est la voix de Paul Belmondo qui guidera le téléspectateur dans les lieux de tournage du film de 1968". Quant à l'éventuelle participation du monstre sacré du cinéma français, Jean-Paul Belmondo en personne, la réalisatrice avoue que le fils devra jouer de tout son lobbyisme pour convaincre un père qui "répond peu aux sollicitations depuis quelques années".
Patientons donc jusqu'à la fin 2011, date prévue de la diffusion sur Réunion Première, pour découvrir le fils au volant de la fameuse 403 cabriolé blanche entretenue par Bernard Ablancourt, un passionné de voitures anciennes. Pour l'anecdote, toute la journée de lundi a servi d'entraînement à Paul Belmondo pour s'habituer à la boîte de vitesse manuelle située au volant de la demoiselle encore plus âgée que le film (1958 et des milliers de kilomètres au compteur). Quand on dit que c'était une autre époque...
Hier, les premiers rushs ont été tournés à Saint-Leu et l'Etang du Gol notamment. Le timing est serré. Toutes les images avec Paul Belmondo doivent être enregistrées d'ici quatre jours encore, avant le départ de l'acteur. L'équipe de tournage poursuivra d'autres plans séquences les deux prochaines semaines. Également très attendu par les cinéphiles avertis, et surtout pour les amateurs de François Truffaut, la réalisatrice promet d'intégrer à son documentaire des images inédites du film qui ont été coupées au montage. "La cinémathèque française regorge d'images non utilisées", soutient Nina Barbier.
Jean-Paul Belmondo ? "Peut-être"
Avant la fin de la conférence de presse, Nina Barbier dévoile un bout de la construction narrative du documentaire. "C'est la voix de Paul Belmondo qui guidera le téléspectateur dans les lieux de tournage du film de 1968". Quant à l'éventuelle participation du monstre sacré du cinéma français, Jean-Paul Belmondo en personne, la réalisatrice avoue que le fils devra jouer de tout son lobbyisme pour convaincre un père qui "répond peu aux sollicitations depuis quelques années".
Patientons donc jusqu'à la fin 2011, date prévue de la diffusion sur Réunion Première, pour découvrir le fils au volant de la fameuse 403 cabriolé blanche entretenue par Bernard Ablancourt, un passionné de voitures anciennes. Pour l'anecdote, toute la journée de lundi a servi d'entraînement à Paul Belmondo pour s'habituer à la boîte de vitesse manuelle située au volant de la demoiselle encore plus âgée que le film (1958 et des milliers de kilomètres au compteur). Quand on dit que c'était une autre époque...

Bernard Ablancourt doit guider Paul Belmondo pour conduire la toujours aussi séduisante 403