
La mère condamnée l’année dernière pour des violences sur son bébé de deux mois en 2013 est jugée en appel ce jeudi et vendredi. Condamnée à 6 ans de prison, elle maintient qu’elle n’a jamais violenté sa fille et qu’elle ne sait pas d’où parviennent les blessures. Aujourd’hui âgée de 6 ans, la petite est handicapée - souffrant de troubles visuels et déficiences intellectuelles, ne pouvant ni marcher ni se nourrir seule - à cause des lésions cérébrales. Au moment des faits, la petite présentait également trois côtes cassées et une hémorragie rétinienne.
Les faits remontent au 31 décembre 2013. Née le 7 octobre, la petite a alors deux mois. Après un déni de grossesse, sa mère, alors âgée de 28 ans, accouche prématurément d’un bébé qui ne pèse que 1,5 kilo. Elle présente quelques soucis de santé et séjourne plusieurs fois à l’hôpital, mais les médecins ne noteront aucune maltraitance.
Selon les experts, les lésions cérébrales sont intervenues avec l’intervention d’un tiers
Mais les experts médicaux sont catégoriques : la cause de ses blessures est de nature traumatique et les lésions cérébrales sont intervenues avec l’intervention d’un tiers, immédiatement créées par le traumatisme.
Des explications sont donc attendues par le tribunal. Le président du tribunal rappelle d’ailleurs "les mensonges" de l’accusée et demande la vérité. "Je ne voulais pas passer pour une mauvaise maman", avoue-t-elle en acceptant enfin que les blessures ne pouvaient venir d’une cause autre que des violences. Sa version évolue, donc, mais elle n’avoue pas en être à l’origine. "Qui l’a fait alors ?" demande le président. "Je ne sais pas", répond-elle. Les autres possibilités donc : le père de l’enfant, ou la tante ou la sœur de l’accusée.
Aujourd’hui, la mère affirme s’être remise avec le père de la petite dont elle a toujours la garde et qu’ils ont eu un deuxième enfant. "Je suis résignée", déclare-t-elle. "Résignée d’avoir une fille qui ne peut ni voir ni marcher à cause de vous ?" attaque l’avocat général. Une frustration générale ressentie dans la salle d’audience face au manque de cohérence des propos de la mère. Elle sera fixée sur son sort ce vendredi.
Les faits remontent au 31 décembre 2013. Née le 7 octobre, la petite a alors deux mois. Après un déni de grossesse, sa mère, alors âgée de 28 ans, accouche prématurément d’un bébé qui ne pèse que 1,5 kilo. Elle présente quelques soucis de santé et séjourne plusieurs fois à l’hôpital, mais les médecins ne noteront aucune maltraitance.
Selon les experts, les lésions cérébrales sont intervenues avec l’intervention d’un tiers
Mais les experts médicaux sont catégoriques : la cause de ses blessures est de nature traumatique et les lésions cérébrales sont intervenues avec l’intervention d’un tiers, immédiatement créées par le traumatisme.
Des explications sont donc attendues par le tribunal. Le président du tribunal rappelle d’ailleurs "les mensonges" de l’accusée et demande la vérité. "Je ne voulais pas passer pour une mauvaise maman", avoue-t-elle en acceptant enfin que les blessures ne pouvaient venir d’une cause autre que des violences. Sa version évolue, donc, mais elle n’avoue pas en être à l’origine. "Qui l’a fait alors ?" demande le président. "Je ne sais pas", répond-elle. Les autres possibilités donc : le père de l’enfant, ou la tante ou la sœur de l’accusée.
Aujourd’hui, la mère affirme s’être remise avec le père de la petite dont elle a toujours la garde et qu’ils ont eu un deuxième enfant. "Je suis résignée", déclare-t-elle. "Résignée d’avoir une fille qui ne peut ni voir ni marcher à cause de vous ?" attaque l’avocat général. Une frustration générale ressentie dans la salle d’audience face au manque de cohérence des propos de la mère. Elle sera fixée sur son sort ce vendredi.