"En 5 jours, il est tombé presque 1/10 de ce qu’il pleut en moyenne sur une année au volcan", a enregistré l'Office de l'eau Réunion. Au-delà du spectacle des eaux en furie dévalant les remparts en cascade, les fortes pluies amenées par Batsiraï ont permis d’enregistrer des débits d’eau excédentaires sur la plupart des zones de l’île. Les cours d’eau réagissent le plus vite à cet apport.
Après un dernier épisode de sécheresse particulièrement préoccupant en novembre dernier, les précipitations de fin décembre et mi-janvier dernier avaient déjà permis de souffler un peu entre les mesures de précaution et de restriction d’eau prises par certaines communes, notamment dans l’Est. Avec le passage de Batsiraï, le débit de la rivière Sainte-Suzanne est ainsi près de deux fois supérieur à la normale. Le Bras de Lianes passe à un débit de 700 l/s (litre par seconde) à 900 l/s, indique Anli Bourhane, chargé de l'étude et du suivi des ressources en eau souterraine. La Rivière des Roches augmente elle son débit médian à 3000l/s suite aux fortes précipitations. Des débits excédentaires "bienvenus" pour l’ensemble de ces cours d’eau.
Après un dernier épisode de sécheresse particulièrement préoccupant en novembre dernier, les précipitations de fin décembre et mi-janvier dernier avaient déjà permis de souffler un peu entre les mesures de précaution et de restriction d’eau prises par certaines communes, notamment dans l’Est. Avec le passage de Batsiraï, le débit de la rivière Sainte-Suzanne est ainsi près de deux fois supérieur à la normale. Le Bras de Lianes passe à un débit de 700 l/s (litre par seconde) à 900 l/s, indique Anli Bourhane, chargé de l'étude et du suivi des ressources en eau souterraine. La Rivière des Roches augmente elle son débit médian à 3000l/s suite aux fortes précipitations. Des débits excédentaires "bienvenus" pour l’ensemble de ces cours d’eau.
La plupart des nappes rechargées
Des crues certes impressionnantes mais un phénomène qui reste passager, rappelle l’hydrogéologue, "par rapport au débit de base qu’on va regarder". En 15 à 20 jours, les cours d’eau baissent après une crue, précise Anli Bourhane.
Reste heureusement les infiltrations qui rejoignent les nappes souterraines. "Il faut compter une semaine pour que les piézomètres mesurent l’impact des infiltrations au niveau des nappes".
A la mi-février, après le passage de Bastiraï, la plupart des nappes sont ainsi excédentaires voire fortement excédentaires à Saint-Denis, la Saline, la Plaine des Palmistes, mais aussi dans la région de Saint-Benoit à Saint-Joseph/Petite île. Les régions des cirques ont également été très arrosées.
Dans les secteurs du Port, de Saint-Gilles, d'Étang-Salé mais aussi de Saint-Louis et de Saint-Pierre, les niveaux sont également en hausse, même s'ils restent proches de la normale.
Dans l'ensemble, "ces gros apports en eau suite au passage de Batsiraï vont permettre de tenir 3 à 4 mois", comptabilise Anli Bourhane. Si Emnati, système dépressionnaire qui devrait concerner notre île ce week-end, arrive avec une pluviométrie équivalente, "on peut repousser à 5 à 6 mois", prévoit l’hydrogéologue.
Pour autant, "les nappes souterraines sont également des zones de transfert", rappelle Anli Bourhane. La disponibilité de la ressource dans les nappes est certes plus longue mais l’écoulement, plus lent également, se fait tout de même vers la mer.
Ainsi la gestion de la ressource en eau reste par nature à préserver tant sur la quantité que la qualité.
Des crues certes impressionnantes mais un phénomène qui reste passager, rappelle l’hydrogéologue, "par rapport au débit de base qu’on va regarder". En 15 à 20 jours, les cours d’eau baissent après une crue, précise Anli Bourhane.
Reste heureusement les infiltrations qui rejoignent les nappes souterraines. "Il faut compter une semaine pour que les piézomètres mesurent l’impact des infiltrations au niveau des nappes".
A la mi-février, après le passage de Bastiraï, la plupart des nappes sont ainsi excédentaires voire fortement excédentaires à Saint-Denis, la Saline, la Plaine des Palmistes, mais aussi dans la région de Saint-Benoit à Saint-Joseph/Petite île. Les régions des cirques ont également été très arrosées.
Dans les secteurs du Port, de Saint-Gilles, d'Étang-Salé mais aussi de Saint-Louis et de Saint-Pierre, les niveaux sont également en hausse, même s'ils restent proches de la normale.
Dans l'ensemble, "ces gros apports en eau suite au passage de Batsiraï vont permettre de tenir 3 à 4 mois", comptabilise Anli Bourhane. Si Emnati, système dépressionnaire qui devrait concerner notre île ce week-end, arrive avec une pluviométrie équivalente, "on peut repousser à 5 à 6 mois", prévoit l’hydrogéologue.
Pour autant, "les nappes souterraines sont également des zones de transfert", rappelle Anli Bourhane. La disponibilité de la ressource dans les nappes est certes plus longue mais l’écoulement, plus lent également, se fait tout de même vers la mer.
Ainsi la gestion de la ressource en eau reste par nature à préserver tant sur la quantité que la qualité.