La lecture des violences gratuites et infiniment cruelles que Christopher Kasper, jugé depuis ce lundi matin devant cinq magistrats de la cour criminelle, fait froid dans le dos. Malgré la somme de preuves qui s'accumulent contre lui, le trentenaire ne ressent aucune honte et n'hésite pas à prendre la parole à tout bout de champ pour parler de lui-même. Ce mardi, lors de la seconde journée du procès où il encourt 20 de réclusion criminelle, il arbore fièrement son alliance et montre à tous ceux qui se trouvent dans la salle d'audience sa nouvelle compagne assise quelques rangs derrière Géraldine B., 30 ans, sa prédécesseure. C'est dire la personnalité de l'accusé qui, tout au long de la procédure et encore dans le box de l'accusé, réfute presque tous les faits qui lui sont reprochés.
Une nuit de février 2021 à St-Joseph, la malheureuse a pourtant bien failli succomber sous les coups de celui avec qui elle entretenait une relation empreinte de violences depuis trois ans et dont elle s'était éloignée quelques temps avant cette terrible nuit. En 2018, le visage ensanglantée, elle avait alerté les forces de l'ordre de St-André. Mais face à son refus de porter plainte et devant la contestation de Christopher Kasper, le parquet de St-Denis avait classé sans suite cette affaire de violences conjugales pourtant évidente.
Une nuit de février 2021 à St-Joseph, la malheureuse a pourtant bien failli succomber sous les coups de celui avec qui elle entretenait une relation empreinte de violences depuis trois ans et dont elle s'était éloignée quelques temps avant cette terrible nuit. En 2018, le visage ensanglantée, elle avait alerté les forces de l'ordre de St-André. Mais face à son refus de porter plainte et devant la contestation de Christopher Kasper, le parquet de St-Denis avait classé sans suite cette affaire de violences conjugales pourtant évidente.
En 2020, toujours à St-André, Christopher Kasper souffrant de jalousie maladive, avait une nouvelle fois montré de quoi il était capable en terrorisant toute sa famille. Par trois fois, les policiers avaient été appelés à se rendre sur place alors que Géraldine B. avait trouvé refuge chez une proche. Là encore, cédant à la pression familiale, la trentenaire n'avait pas porté plainte. Pire, elle s'était rétractée et avait déclaré avoir menti. C'est elle qui en avait fait les frais et le parquet lui avait infligé un rappel à la loi pour "dénonciation mensongère".
Le cauchemar s'est donc poursuivi un an plus tard et lors d'une énième dispute, Christopher Kasper était allé encore plus loin dans sa violence. Lorsque les gendarmes étaient intervenus à sa demande, Géraldine B. se trouvait prostrée, en position foetale sur le sol du domicile dans une pièce recouverte de son sang. En dernier lieu, son bourreau l'avait frappée à coups de barre de fer et de pièce de boucher côté tranchant sur tout le corps. Il avait ensuite emmené les enfants au bord de la mer pour leur annoncer "qu'il allait aller en prison". Des marmailles qui ont été plusieurs fois témoins des violences portées à leur mère et dont l'une avait fait les frais.
Ce mardi, le parquet général a requis 12 ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'accusé poursuivi pour actes de torture et de barbarie, violence sur mineur et outrage envers un des gendarmes qui était intervenu le soir des faits.
Après en avoir délibéré, la formation de la cour criminelle, soit cinq magistrats professionnels, a prononcé sa sentence. L'homme est condamné à neuf ans de réclusion criminelle. Les magistrats ont écarté les actes de torture et de barbarie et par conséquent l’accusé est condamné non pas pour des faits criminels mais pour des faits délictuels pour lesquels il encourt 10 ans.
Sa peine est assortie de cinq ans de suivi socio-judiciaire et il est déchu de l’ autorité parentale pour l’enfant qu’il a avec la victime.
Le cauchemar s'est donc poursuivi un an plus tard et lors d'une énième dispute, Christopher Kasper était allé encore plus loin dans sa violence. Lorsque les gendarmes étaient intervenus à sa demande, Géraldine B. se trouvait prostrée, en position foetale sur le sol du domicile dans une pièce recouverte de son sang. En dernier lieu, son bourreau l'avait frappée à coups de barre de fer et de pièce de boucher côté tranchant sur tout le corps. Il avait ensuite emmené les enfants au bord de la mer pour leur annoncer "qu'il allait aller en prison". Des marmailles qui ont été plusieurs fois témoins des violences portées à leur mère et dont l'une avait fait les frais.
Ce mardi, le parquet général a requis 12 ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'accusé poursuivi pour actes de torture et de barbarie, violence sur mineur et outrage envers un des gendarmes qui était intervenu le soir des faits.
Après en avoir délibéré, la formation de la cour criminelle, soit cinq magistrats professionnels, a prononcé sa sentence. L'homme est condamné à neuf ans de réclusion criminelle. Les magistrats ont écarté les actes de torture et de barbarie et par conséquent l’accusé est condamné non pas pour des faits criminels mais pour des faits délictuels pour lesquels il encourt 10 ans.
Sa peine est assortie de cinq ans de suivi socio-judiciaire et il est déchu de l’ autorité parentale pour l’enfant qu’il a avec la victime.