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Barrage filtrant devant la préfecture, la réunion sur les dettes fiscales va-t-elle se tenir?

Depuis 6h30 ce matin, plusieurs camions sont postés devant la préfecture de Saint-Denis où un barrage filtrant a été érigé par les transporteurs et le nouveau collectif KDIR (Kollectik pour la défense des intérêts de la Réunion) avec à sa tête, Jean-Bernard Caroupaye. Une réunion devait avoir lieu ce jour en préfecture sur la question […]

Ecrit par – le mercredi 17 juillet 2013 à 07H54

Depuis 6h30 ce matin, plusieurs camions sont postés devant la préfecture de Saint-Denis où un barrage filtrant a été érigé par les transporteurs et le nouveau collectif KDIR (Kollectik pour la défense des intérêts de la Réunion) avec à sa tête, Jean-Bernard Caroupaye.

Une réunion devait avoir lieu ce jour en préfecture sur la question des dettes sociales et fiscales. Mais le Préfet envisage de la reporter, il estime devoir s’occuper de sujets plus urgents, à savoir la problématique des requins depuis le drame qui a coûté la vie à une jeune fille de 15 ans. Pour le moment, les discussions sont en cours.

Regrettant de ne pas être invités à cette table ronde, transporteurs et les petits entrepreneurs de l’île ont appelé à manifester ce matin pour demander à être présents. C’est donc le cas du collectif KDIR, mais aussi d’un autre collectif composé de 23 syndicats, le collectif des syndicats et associations professionnelles de la Réunion.

Hier, lors d’une conférence de presse, ce dernier mouvement (SABR, syndicat des bouchers-charcutiers, FNCR, syndicat des prothésistes dentaires, syndicat des métiers de service, syndicat de l’artisanat d »art, UACPCO, syndicat des indépendant de conduite, FT2R, FNTI, UPA, IPR…) reprochait aussi ne pas avoir été invité lors de cette table ronde et envisageait, ce jour, de montrer sa désapprobation par sa présence dans les jardins de la préfecture.

Ce collectif propose une pérennisation de la loi d’orientation pour l’Outre-mer qui permettrait un étalement des dettes ainsi que la mise en place d’un dispositif exceptionnel pour la régulsarisation de la part salariale. « On ne veut pas la suppression mais l’étalement de la dette sur 6 ans« , a notamment expliqué Didier Mazeau, président du syndicat des bouchers-charcutiers.

Lui et les autres membres du collectif estiment que 36 mois comme préconisé par l’Etat, c’est trop peu. Ils ne souhaitent enfin pas une suppression des dettes afin de respecter l’effort déjà fourni par certains chefs d’entreprise qui ont pu se mettre à jour et régulariser leur situation.

 

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