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« Balayez-moi ces pestiférées ! » (Ismaël Locate, collaborateur de Nassimah)

Ismael Locate, directeur adjoint au conseil général, n’en finissait plus de faire dans sa culotte, pendant que les dames de l’ARAST hurlaient leur désespoir au-dehors. Saisi de panique, il téléphone aux forces de l’ordre : « Balayez-moi ces pestiférées ! » Oui ! Vous avez bien lu : « des pestiférées », qu’il a dit, ce monsieur. La préfecture, […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 16 janvier 2012 à 09H49

Ismael Locate, directeur adjoint au conseil général, n’en finissait plus de faire dans sa culotte, pendant que les dames de l’ARAST hurlaient leur désespoir au-dehors. Saisi de panique, il téléphone aux forces de l’ordre : « Balayez-moi ces pestiférées ! »

Oui ! Vous avez bien lu : « des pestiférées », qu’il a dit, ce monsieur. La préfecture, cela va de soi, n’a pas réagi. S’il fallait sonner la charge chaque fois in moune i gaingn coup de congne…

Mais l’expression, devant témoins, de cette haine, en dit long sur les sentiments de la présidente et de son entourage envers des personnes qui ne demandent que l’application pure et simple de la loi.

Des pestiférées ? Mais… ce sont des êtres humains que vous aviez en face de vous, monsieur Locate. Pas des chiennes ! Des femmes au bout du désespoir, des mamans, des mères de famille qui ne savent plus comment nourrir leurs enfants parce que vous, votre présidente en tête, vous êtes mis dans l’illégalité depuis deux ans en refusant d’acquitter votre dette envers elles !
Contrairement à ce qu’elle avait affirmé, Nassimah Dindar n’avait aucune intention de discuter, vendredi, avec les demandeurs. Elle a reçu le syndicat pour imposer “ses” conditions : les bons élèves auront un bon point ; les mauvais (ceux qui ont esté aux prud’hommes) seront punis, na ! C’était, pour les intéressées, inacceptable. Elles sont donc allées manifester leur mécontentement devant les grilles du conseil général. C’est là que le ti gaulette la pêche a sali son fond de culotte.

Ce qui aurait pu passer pour une trouille salutaire chez n’importe qui, s’est transformé en haine dévastatrice chez lui : « Balayez-moi ces pestiférées ! » Rien que ça.

Protégés par la police, sa présidente et son mari ( !) se sont éclipsés en douce. Ravie d’avoir bafoué le simple droit de quiconque de réclamer ce qui lui est dû, insensible au fait qu’elle ait bafoué la Constitution française, Nassimah Dindar s’en est allée apporter sa voix à Didier Robert à Air Austral, contrairement à sa promesse de soutenir son maître à penser, Popaul. Une trahison de plus.
La belle affaire ! me direz vous. Et vous avez raison : dans ce milieu, on renie tout, sa parole, ses amis, la loi et les saints sacrements ! Plus rien n’a d’importance que sa petite personne.

« Il y a chez eux beaucoup de haine, de ressentiments, beaucoup de violence », qu’elle a dit, Nassimah, à la télé.

Du ressentiment, oui, cela est certain, comme en éprouve n’importe qui lorsque son droit est bafoué.

De la haine ? De la violence ? La presse était là : y-a-t-il eu des photos de débordements de violence devant les grilles du conseil général ? Qu’on me les montre alors !

« On ne peut pas discuter avec des gens qui sont dans la haine », a répété cette même dame. Mais… qui hait qui ? Celle qui réclame son dû ? ou celle qui le lui refuse ?

Nassimah s’est dite insultée. Alors, quelques quolibets, par je ne sais quel dévoiement de la langue française, deviennent des insultes ? Mais alors, Nassimah, comment dois-je qualifier ton attitude, moi qui suis un pestiféré pour la seule raison que j’accompagne les grévistes dans leur combat ? Quel mot est plus fort que « insulte » pour qualifier ton attitude de mépris et de haine envers de pauvres gens auxquels ton collaborateur refuse le simple qualificatif d’êtres humains ? Où est  l’insulte, Nassimah ? Où est la suprême injure ?

Voici que maintenant tu pousses tes amis à mettre en doute notre grève de la faim ! Tu dois être sacrément aux abois pour en arriver à de telles extrémités.

Mais es-tu bien conseillée, bien protégée ? N’y a-t-il pas, dans ton entourage, quelque Talleyrand œuvrant en sous-main pour accélérer ta chute vers les enfers de l’oubli ?

« Dieu va éclairer leur cœur », as-tu dit à la télé. Sais-tu bien ce qu’est un cœur, Nassimah ? En as-tu encore un, au moins ?

J’étais de ceux qui t’ont soutenue, lorsque tu t’es lancée en politique. T’en souviens-tu seulement ? Je me suis trompé, cela arrive à tout le monde. J’aurais dû deviner la succube sous la séductrice.

Jules Bénard

 

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