
Vendredi 24 février, tous les acteurs locaux, Etat, collectivités, associations des maires et pétroliers, semblaient s'être mis d'accord sur une sortie de crise concernant les carburants, en plus de la vie chère. Après des heures de discussions, consécutives aux blocages des transporteurs, de la SRPP, du ras-le-bol de la population et de plusieurs jours de violences urbaines, la préfecture de la Réunion pouvait annoncer une baisse "généralisée" de 8 centimes sur le gasoil et le sans-plomb dès le 1er mars.
Un accord trouvé qui semble pourtant remis en question depuis quelques jours. En effet, la baisse a été actée à la pompe, mais le mécanisme de financement n'a toujours pas été mis en place. Un mécanisme qui pourrait être beaucoup plus compliqué à valider devant la levée de bouclier de certains maires. Ces derniers voient, dans cet accord, leur part communale sur l'octroi de mer disparaitre, ce qui impacterait directement les budgets de fonctionnement des communes. A Salazie, le maire Stéphane Fouassin, a estimé que si la part communale sur l'octroi de mer venait à disparaitre, le budget de la commune serait amputé de "300.000" euros. "Ce sont entre 17 et 18 emplois qui pourraient disparaitre également", souligne le maire de Salazie.
Augmentation des impôts locaux de 12% au Tampon
Au Tampon, le maire Paulet Payet a prévenu les contribuables qu'ils pourraient être confrontés à une augmentation de 12% des impôts locaux. L'octroi de mer représente 1,9 millions d'euros pour la commune du Sud. "On ne pourrait pas supporter ce manque à gagner sans faire appel au levier fiscal", a expliqué Paulet Payet dans un courrier adressé à la préfecture et à l'association des maires.
Les maires des communes de l'île se rebiffent et Didier Robert, le président de la Région, a du travail qui l'attend dans les prochains jours. Sa volonté de passer en force sur la "suppression de l'octroi de mer", jeudi dernier, ne jetterait que de l'huile sur le feu et après réflexion, le président de la Région souhaiterait désormais "rencontrer l'association des maires dans les prochains jours", explique le Jir dans son édition d'hier.
Il reste deux mois aux décideurs pour trouver une solution à ce problème de part communale sur l'octroi de mer. Mais d'ores et déjà, la menace plane sur les Réunionnais de voir la baisse de 8 centimes ne plus être d'actualité dès le mois prochain, si aucune solution n'est trouvée...
A moins que Didier Robert ne persiste dans sa volonté de passer en force. Dans ce cas, ce sont ceux qui acquittent des impôts qui paieront ce qu'économiseront les automobilistes...
Un accord trouvé qui semble pourtant remis en question depuis quelques jours. En effet, la baisse a été actée à la pompe, mais le mécanisme de financement n'a toujours pas été mis en place. Un mécanisme qui pourrait être beaucoup plus compliqué à valider devant la levée de bouclier de certains maires. Ces derniers voient, dans cet accord, leur part communale sur l'octroi de mer disparaitre, ce qui impacterait directement les budgets de fonctionnement des communes. A Salazie, le maire Stéphane Fouassin, a estimé que si la part communale sur l'octroi de mer venait à disparaitre, le budget de la commune serait amputé de "300.000" euros. "Ce sont entre 17 et 18 emplois qui pourraient disparaitre également", souligne le maire de Salazie.
Augmentation des impôts locaux de 12% au Tampon
Au Tampon, le maire Paulet Payet a prévenu les contribuables qu'ils pourraient être confrontés à une augmentation de 12% des impôts locaux. L'octroi de mer représente 1,9 millions d'euros pour la commune du Sud. "On ne pourrait pas supporter ce manque à gagner sans faire appel au levier fiscal", a expliqué Paulet Payet dans un courrier adressé à la préfecture et à l'association des maires.
Les maires des communes de l'île se rebiffent et Didier Robert, le président de la Région, a du travail qui l'attend dans les prochains jours. Sa volonté de passer en force sur la "suppression de l'octroi de mer", jeudi dernier, ne jetterait que de l'huile sur le feu et après réflexion, le président de la Région souhaiterait désormais "rencontrer l'association des maires dans les prochains jours", explique le Jir dans son édition d'hier.
Il reste deux mois aux décideurs pour trouver une solution à ce problème de part communale sur l'octroi de mer. Mais d'ores et déjà, la menace plane sur les Réunionnais de voir la baisse de 8 centimes ne plus être d'actualité dès le mois prochain, si aucune solution n'est trouvée...
A moins que Didier Robert ne persiste dans sa volonté de passer en force. Dans ce cas, ce sont ceux qui acquittent des impôts qui paieront ce qu'économiseront les automobilistes...