Les chiffres de la fréquentation touristique 2013 sont connus. Pour une deuxième année consécutive, notre département connaît un recul. "C'est un retour aux chiffres de 2010", illustrent les professionnels du secteur réunis cet après-midi au siège de l'Ile de La Réunion Tourisme à Saint-Paul.
Après le constat amer, l'IRT évoque les pistes pour rebondir. Patrick Serveaux, son 1er vice-président, s'attarde sur la crise mondiale qui touche in fine les dépenses des ménages qui "consomment différemment". Là où ils effectuaient un grand voyage par an, ce sont les courtes destinations qui seraient privilégiées selon lui.
Sur le plan de la desserte aérienne, il entrevoit également comme l'une des explications de ce repli la baisse conséquente de 72.000 sièges pour notre destination l'année dernière par rapport à 2012. Loin de s'avouer vaincue, l'IRT envisage plus que jamais de faire du lobbying auprès des compagnies aériennes. Une feuille de route politique que juge intéressante la directrice de l'IRT Ariane Loupy. "Il faut trouver d'autres solutions", envisage Patrick Serveaux, parmi lesquelles davantage de combinés avec les îles avoisinantes. Autre réflexion : celle de "trouver d'autres hub aériens pour amener à la Réunion d'autres touristes".
Car si ce repli de la fréquentation naturelle de touristes métropolitains s'impose par les chiffres, d'autres parts de marché sont à rogner à l'international, vers les pays émergents comme la Chine ou l'Inde, conçoit Ariane Loupy.
Ce tour de force ne pourra se concrétiser sans un signal fort de Paris. La directrice juge qu'il "manque une décision gouvernementale et politique importante".
Un frein sans cesse réitéré revient sur le devant de la scène depuis des années. Patrick Serveaux estime que "si nous voulons viser la clientèle asiatique, je pense que nous devons alléger davantage la procédure d'obtention des visas".
Après le constat amer, l'IRT évoque les pistes pour rebondir. Patrick Serveaux, son 1er vice-président, s'attarde sur la crise mondiale qui touche in fine les dépenses des ménages qui "consomment différemment". Là où ils effectuaient un grand voyage par an, ce sont les courtes destinations qui seraient privilégiées selon lui.
Sur le plan de la desserte aérienne, il entrevoit également comme l'une des explications de ce repli la baisse conséquente de 72.000 sièges pour notre destination l'année dernière par rapport à 2012. Loin de s'avouer vaincue, l'IRT envisage plus que jamais de faire du lobbying auprès des compagnies aériennes. Une feuille de route politique que juge intéressante la directrice de l'IRT Ariane Loupy. "Il faut trouver d'autres solutions", envisage Patrick Serveaux, parmi lesquelles davantage de combinés avec les îles avoisinantes. Autre réflexion : celle de "trouver d'autres hub aériens pour amener à la Réunion d'autres touristes".
Car si ce repli de la fréquentation naturelle de touristes métropolitains s'impose par les chiffres, d'autres parts de marché sont à rogner à l'international, vers les pays émergents comme la Chine ou l'Inde, conçoit Ariane Loupy.
Ce tour de force ne pourra se concrétiser sans un signal fort de Paris. La directrice juge qu'il "manque une décision gouvernementale et politique importante".
Un frein sans cesse réitéré revient sur le devant de la scène depuis des années. Patrick Serveaux estime que "si nous voulons viser la clientèle asiatique, je pense que nous devons alléger davantage la procédure d'obtention des visas".