
Les trois principales causes de décès les plus directement liés au tabagisme sont les cancers du poumon, les bronchites chroniques et les cardiopathies. On compte près de 560 décès par an en moyenne. Même si les hommes sont encore beaucoup plus touchés que les femmes, les décès liés au cancer progressent chez ces dernières.
Jean-Paul Aubin, addictologue au CHR de Saint-Pierre remarque une augmentation de ses consultations lors des campagnes de communication du Conseil général. "Lorsque le Département a fait une opération de vente de substituts nicotiniques à un euro, les gens sont venus en nombre nous consulter. Ce qui démontre une volonté d'arrêter de fumer. Seulement 8% des arrêts spontanés aboutissent à une abstention totale. En revanche, 20% des personnes qui viennent en consultation arrivent à ce résultat au bout d’un an de consultations et de trois mois de traitement. Il y a quelques années, les gens venaient nous voir parce qu’ils étaient soucieux de leur santé. Aujourd’hui c’est toujours le cas, mais les raisons sont devenues prioritairement le coût et l'interdictions de fumer dans les lieux publics".
Lorsqu’il y a eu une forte augmentation du prix des cigarettes en 2007, il y a effectivement eu un pic du nombre de consultations. Parallèlement, les ventes de substituts nicotiniques ont nettement augmenté.
Par ailleurs, l’addictologue remarque que les femmes sont aujourd'hui plus nombreuses à venir en consultation. La moitié des consultants sont des rmistes. "Quand le prix des cigarettes augmente, c’est assez dramatique pour les gens qui n’ont pas les moyens de suivre. Ils vont préférer faire d’autres sacrifices plutôt que d’arrêter de fumer. Bien souvent, la cigarette fait office de béquille, qui permet souvent de lutter contre l’ennui. Les gens ont besoin de se sentir valorisés. Je commence par leur dire qu’il faut du courage pour vouloir arrêter de fumer. Ceux-là ont besoin d’un soutien moral. D’autres fument par habitude et croient prendre du plaisir en fumant. En vérité, ce n’est pas un plaisir mais une sensation de manque qui est comblée. Certains prétendent souffrir et fument pour répondre à cette souffrance, mais c’est un cercle vicieux. Ils ne se rendent pas compte que cette souffrance est en fait liée à la consommation elle même ! Dans ce cas, il faut une prise de conscience".
Tant qu’aux bureaux de tabac, leurs ventes ont varient de plus ou moins 10% l'an dernier. Ce qui, selon eux, n’est pas significatif… "Même si le prix des cigarettes augmente, les gens vont préférer se priver d’autre chose, mais pas de ce plaisir là", nous répond par exemple le gérant du Tabascope à la Montagne à Saint-Denis.
Jean-Paul Aubin, addictologue au CHR de Saint-Pierre remarque une augmentation de ses consultations lors des campagnes de communication du Conseil général. "Lorsque le Département a fait une opération de vente de substituts nicotiniques à un euro, les gens sont venus en nombre nous consulter. Ce qui démontre une volonté d'arrêter de fumer. Seulement 8% des arrêts spontanés aboutissent à une abstention totale. En revanche, 20% des personnes qui viennent en consultation arrivent à ce résultat au bout d’un an de consultations et de trois mois de traitement. Il y a quelques années, les gens venaient nous voir parce qu’ils étaient soucieux de leur santé. Aujourd’hui c’est toujours le cas, mais les raisons sont devenues prioritairement le coût et l'interdictions de fumer dans les lieux publics".
Lorsqu’il y a eu une forte augmentation du prix des cigarettes en 2007, il y a effectivement eu un pic du nombre de consultations. Parallèlement, les ventes de substituts nicotiniques ont nettement augmenté.
Par ailleurs, l’addictologue remarque que les femmes sont aujourd'hui plus nombreuses à venir en consultation. La moitié des consultants sont des rmistes. "Quand le prix des cigarettes augmente, c’est assez dramatique pour les gens qui n’ont pas les moyens de suivre. Ils vont préférer faire d’autres sacrifices plutôt que d’arrêter de fumer. Bien souvent, la cigarette fait office de béquille, qui permet souvent de lutter contre l’ennui. Les gens ont besoin de se sentir valorisés. Je commence par leur dire qu’il faut du courage pour vouloir arrêter de fumer. Ceux-là ont besoin d’un soutien moral. D’autres fument par habitude et croient prendre du plaisir en fumant. En vérité, ce n’est pas un plaisir mais une sensation de manque qui est comblée. Certains prétendent souffrir et fument pour répondre à cette souffrance, mais c’est un cercle vicieux. Ils ne se rendent pas compte que cette souffrance est en fait liée à la consommation elle même ! Dans ce cas, il faut une prise de conscience".
Tant qu’aux bureaux de tabac, leurs ventes ont varient de plus ou moins 10% l'an dernier. Ce qui, selon eux, n’est pas significatif… "Même si le prix des cigarettes augmente, les gens vont préférer se priver d’autre chose, mais pas de ce plaisir là", nous répond par exemple le gérant du Tabascope à la Montagne à Saint-Denis.