Le conflit qui larvait depuis plusieurs mois au sein du service a dérapé lors du repas de fin d’année. Un policier a été blessé au visage et pour rétablir le calme, l’intervention de la brigade anti-criminalité a été nécessaire.
Pour l’USPPM, ces faits « de nature à porter gravement atteinte à l’image de la police municipale » doivent être sanctionnés. Jean-Louis Del Pistoia, directeur de la communication de l’USPPM, a ainsi interpellé le maire, le préfet et le procureur de la République par courrier. Il demande des « sanctions graduées en fonction de la position hiérarchique occupée par chacun des protagonistes en sachant que les violences exercées par un responsable ou un supérieur hiérarchique sont selon la jurisprudence sanctionnée par une mesure de révocation ».
Le comportement des policiers municipaux, « même s’il a eu lieu en dehors de leur heures de service est incompatible avec les fonctions qui sont les leurs ».
Des retraits d’agréments ont également été demandés.