A l’ère des smartphones, une gigantesque quantité d’information est disponible en quelques clics partout et n’importe quand, même dans un centre d’examen du baccalauréat. La moitié des élèves suspectés de fraude lors de la session d’examen 2010 était d’ailleurs en possession d’un téléphone portable…
Avec les modèles récents, il est possible de surfer sur internet, d’y consulter définitions, cartes de géographie, commentaires de textes, formules mathématiques et autres précieux atouts pour grignoter quelques points lors des différentes épreuves.
Ce ne sont peut-être pas les antisèches les plus discrètes, mais une petite excursion aux toilettes évite bien des déconvenues vous diront certains…
Le ministère de l’Education nationale a rappelé, dans une circulaire datée du 26 mai 2011, l’interdiction formelle d’avoir recours au GSM durant l’examen. Tout contrevenant s’expose à des sanctions pouvant aller du simple blâme à l’interdiction temporaire, voire définitive, de se présenter à des examens ou de s’inscrire dans l’enseignement supérieur.
Mieux vaut probablement réussir ou échouer à l’examen "honnêtement", que de se priver du droit de passer son permis de conduire, et de se fermer de nombreuses portes sur le plan de la formation. D’autant que le bac n’est bien souvent qu’une étape obligatoire pour pouvoir suivre d’autres études. Autant déployer son énergie et sa créativité dans des opérations moins risquées que la fraude à l’examen.
Demain, l’épreuve de philosophie ouvre les réjouissances, et là tout se trouve dans la tête, en principe…
