
Les négociations annuelles obligatoires portant sur la revalorisation des salaires dans le secteur du BTP traînent en longueur. Ce qui commence à agacer les syndicats, qui envisagent de durcir le mouvement.
Mardi 22 avril, une nouvelle réunion entre syndicats de salariés et représentants patronaux - la sixième en un peu plus de deux mois - n'a pas abouti. L'intersyndicale (CFE CGC, CFDT, CGTR, FO), qui réclamait une hausse de 4,16% de la grille salariale, a pourtant consenti à une requête revue à la baisse : ils demandent désormais une hausse de 1,8% de la grille salariale avec effet rétroactif au 1er janvier.
"Une grève dans le BTP, c'est au minimum trois semaines"
Du côté des syndicats patronaux, le Capeb et la FRBTP proposent une hausse de 1,1% à partir du 1er avril et de 0,15% en complément au 1er juillet. Une position qui ne satisfait pas l'intersyndicale qui brandit la menace d'une grève illimitée. "Nous n'avons pas d'autre choix que d'aller vers une grève illimitée de la branche", souligne Tangy Larnicol (CFE-CGC), même si, ajoute-t-il, "la porte des négociations reste ouverte".
Jacky Balmine (CGTR), avertit les patrons : "Une grève dans le BTP, c'est au minimum trois semaines. On s'oriente donc vers un mouvement social fort". Mais les syndicats semblent toutefois vouloir laisser une dernière porte de sortie à la Capeb et la FRBTP. "Le mouvement se fera en temps voulu", ajoute Jacky Balmine.
La grève ne débutera pas avant le 2 mai, au moins, puisque l'intersyndicale veut se laisser du temps "pour informer et mobiliser" les salariés. Si l'intersyndicale entame un mouvement de grève, elle reviendrait à sa revendication première de 4,16% de hausse des salaires. A ce jour, aucune nouvelle réunion n'est programmée entres syndicats et patrons. Une grève illimitée constituerait une première depuis 2004 pour le secteur du BTP.
Mardi 22 avril, une nouvelle réunion entre syndicats de salariés et représentants patronaux - la sixième en un peu plus de deux mois - n'a pas abouti. L'intersyndicale (CFE CGC, CFDT, CGTR, FO), qui réclamait une hausse de 4,16% de la grille salariale, a pourtant consenti à une requête revue à la baisse : ils demandent désormais une hausse de 1,8% de la grille salariale avec effet rétroactif au 1er janvier.
"Une grève dans le BTP, c'est au minimum trois semaines"
Du côté des syndicats patronaux, le Capeb et la FRBTP proposent une hausse de 1,1% à partir du 1er avril et de 0,15% en complément au 1er juillet. Une position qui ne satisfait pas l'intersyndicale qui brandit la menace d'une grève illimitée. "Nous n'avons pas d'autre choix que d'aller vers une grève illimitée de la branche", souligne Tangy Larnicol (CFE-CGC), même si, ajoute-t-il, "la porte des négociations reste ouverte".
Jacky Balmine (CGTR), avertit les patrons : "Une grève dans le BTP, c'est au minimum trois semaines. On s'oriente donc vers un mouvement social fort". Mais les syndicats semblent toutefois vouloir laisser une dernière porte de sortie à la Capeb et la FRBTP. "Le mouvement se fera en temps voulu", ajoute Jacky Balmine.
La grève ne débutera pas avant le 2 mai, au moins, puisque l'intersyndicale veut se laisser du temps "pour informer et mobiliser" les salariés. Si l'intersyndicale entame un mouvement de grève, elle reviendrait à sa revendication première de 4,16% de hausse des salaires. A ce jour, aucune nouvelle réunion n'est programmée entres syndicats et patrons. Une grève illimitée constituerait une première depuis 2004 pour le secteur du BTP.