Zinfos974: Avec quel sentiment vous réveillez-vous ce matin?
Bruno Mamindy Pajany: Un sentiment de déception bien sûr. Mais c'est le suffrage universel et il ne faut pas le contester. Je suis un petit candidat, sans étiquette, un Sainte-Rosien qui a souhaité faire ses preuves vis-à-vis des habitants de cette commune. Je n'ai pas eu de soutien particulier alors que je rivalisais contre un sénateur du parti socialiste, soutenu par des députés.
Vous avez l'impression d'avoir pris une claque électorale?
Non, vraiment pas. J'ai été élu avec surprise en 2001. J'avais des convictions, j'ai fait mon travail. J'ai fait des choses avec le coeur.
Je suis fier d'avoir fait avancer la ville sur la construction et la réhabilitation de logements, le développement d'infrastructures ou encore l'accessibilité de l'eau. C'est vrai qu'on est toujours frustré de porter des projets et de ne pas pouvoir couper le ruban quand ils sortiront de terre. Mais c'est comme ça...
Le taux de participation est fort. Pensez-vous avoir été sanctionné par la population de Sainte-Rose?
Non je reste convaincu que Sainte-Rose est partagée en deux. Quand vous avez une machine sur le terrain qui bat la campagne avec des moyens phénoménaux, c'est difficile. Cette commune est une zone rurale avec 30 à 40% de chômage. Quand il y a une élection municipale, chacun a l'espoir de gagner quelque chose. La municipalité est le premier employeur...
Quelle est la suite pour vous?
Moi et mon équipe nous allons continuer à travailler, notamment pour les 2.400 électeurs qui ont cru en nous. Je siègerai dans l'opposition du conseil municipal. J'applaudirai les bons projets et je me battrai contre ceux qui ne servent pas l'intérêt général de la population de Sainte-Rose.
Et puis, je me préparerai pour les futures échéances. Michel Vergoz a 65 ans, il est sénateur. Il ne pourra pas tout cumuler.
Bruno Mamindy Pajany: Un sentiment de déception bien sûr. Mais c'est le suffrage universel et il ne faut pas le contester. Je suis un petit candidat, sans étiquette, un Sainte-Rosien qui a souhaité faire ses preuves vis-à-vis des habitants de cette commune. Je n'ai pas eu de soutien particulier alors que je rivalisais contre un sénateur du parti socialiste, soutenu par des députés.
Vous avez l'impression d'avoir pris une claque électorale?
Non, vraiment pas. J'ai été élu avec surprise en 2001. J'avais des convictions, j'ai fait mon travail. J'ai fait des choses avec le coeur.
Je suis fier d'avoir fait avancer la ville sur la construction et la réhabilitation de logements, le développement d'infrastructures ou encore l'accessibilité de l'eau. C'est vrai qu'on est toujours frustré de porter des projets et de ne pas pouvoir couper le ruban quand ils sortiront de terre. Mais c'est comme ça...
Le taux de participation est fort. Pensez-vous avoir été sanctionné par la population de Sainte-Rose?
Non je reste convaincu que Sainte-Rose est partagée en deux. Quand vous avez une machine sur le terrain qui bat la campagne avec des moyens phénoménaux, c'est difficile. Cette commune est une zone rurale avec 30 à 40% de chômage. Quand il y a une élection municipale, chacun a l'espoir de gagner quelque chose. La municipalité est le premier employeur...
Quelle est la suite pour vous?
Moi et mon équipe nous allons continuer à travailler, notamment pour les 2.400 électeurs qui ont cru en nous. Je siègerai dans l'opposition du conseil municipal. J'applaudirai les bons projets et je me battrai contre ceux qui ne servent pas l'intérêt général de la population de Sainte-Rose.
Et puis, je me préparerai pour les futures échéances. Michel Vergoz a 65 ans, il est sénateur. Il ne pourra pas tout cumuler.