Zinfos974 : Qu’est-ce qui a été fait depuis mars 2022 et la signature de l’accord Matignon III ?
Fabrice Hoarau : D’abord la présidente nous a fixé un objectif : que nous puissions livrer le deuxième viaduc en 2028. A partir de ce moment-là, on a fait un rétro-planning dans lequel il nous faut à peu près trois ans pour construire le viaduc, donc il faut que le chantier commence en 2025. On a donc deux ans pour faire toute la procédure.
Il y a eu entre la signature du protocole et maintenant la réalisation du plan pluri-annuel d'investissement (PPI) parce qu’il faut évidemment prévoir l’argent pour faire cette route. C’est très important, on doit pouvoir faire cette route mais la nouvelle majorité de la Région n’a pas été élue que pour faire ce viaduc ! Il y a d’autres chantiers qui sont aussi importants.
Le chantier de la formation professionnelle avec la réhabilitation d’un certain nombre de bâtiments, la construction de lycées que l’on doit relancer parce que, en dix ans, il n’y a eu qu’un lycée qui a été construit. Nous avons prévu dans la mandature deux lycées donc il faut, avant de dire « on fonce », prévoir l’argent. Donc avant le lancement des études pour la route du littoral, il faut travailler sur le PPI pour mobiliser l’argent qu'il faut et faire tout ce qu’il y a de prévu dans notre projet de mandature.
Il y a aussi d’autres routes à faire malheureusement. On a beau se dire qu’il faut arrêter avec le tout automobile, vous comprenez bien que la nouvelle route autour de Saint-Benoît, il faut la prévoir. La fin de la contournante de Saint-Joseph, il faut la prévoir également. Et puis il y a tout le plan mobilité car, vous avez bien vu, il y a des travaux de voies de bus du côté de Sainte-Marie, Sainte-Suzanne pour créer les voies de bus. Ça c’est pour faciliter les temps de trajet en bus pour que les gens se tournent de plus en plus vers les bus. Tout ça, ça fait partie du PPI. Et en même temps il y a eu des études préalables pour le nouveau viaduc.
Si je vous parle d’étude de sol entre Grande chaloupe et la Possession, c’est vraiment trop prématuré, vous n’y êtes pas encore ?
On n’est pas encore dans la phase opérationnelle du projet. Si on avait lancé un appel d’offre, vous l’auriez vu passer de toute façon. Je ne vais pas raconter 'deux canards pour un poule'. S’il y avait eu un appel d’offre sorti sur l’étude de sol, tout le monde le saurait.
Non, on est dans des études préalables de faisabilité, de mise en place de projection financière, etc., mais je pense que ça ne saurait tarder parce qu'on est dans un planning serré. Nos détracteurs nous disent « mais oui, qu’est-ce que vous avez fait depuis votre élection ? ». Comme je le disais tout à l’heure, il y a des études préalables à mener. Il y a à prévoir les moyens financiers parce que c’est comme quand vous faites un voyage en métropole pour un mois, il faut bien prévoir ses moyens financiers en face. On ne se dit pas que c’est en arrivant là-bas qu’on va voir ce qu’on doit faire. Pour le viaduc c’est pareil, on est dans cette phase préparatoire.
Quand bien même l’Etat a signé le protocole Matignon III, ça ne voulait pas dire qu'il s’agissait d’un feu vert immédiat au niveau financier pour la Région. Vous devez quand même effectuer un arbitrage entre tous les chantiers régionaux ?
On a signé avec l’Etat 846 millions pour le deuxième viaduc, on va mettre 50% de ce montant c’est-à-dire 423 millions ou peut-être un petit peu plus. Il y aura peut-être un petit débordement, je ne sais pas. Pour l’instant en tout cas, on est à 50/50 avec l’Etat. Maintenant, il faut quand même que l’on prévoie, dans le PPI, ces 423 millions d'euros. Comment on 'phase' cet argent pour arriver en 2028 à terminer le chantier ? Il y a un phasage financier à mettre en place.
Si les recettes venaient à ne pas coller aux dépenses prévues, vous pourriez actionner le levier des taux d’octroi de mer par exemple ?
Pour l’instant, le PPI a été élaboré en fonction des recettes prévues dans le cadre de la réglementation actuelle. Nous n'avons pas prévu d’augmentation d’octroi de mer. Dans la majorité, on n’a pas encore dit : "il manque x millions, on doit faire une augmentation de ceci ou de cela...". On n'est pas dans cette perspective-là.
L’idée c’est donc de livrer ce viaduc avant la fin de la mandature ?
L’objectif que la présidente s’est donné et qu’elle a donné aux élus qui travaillent spécifiquement sur ce dossier-là et aux services de la Région, c’est 2028. Mais nous on ne parle pas en termes de promesses du genre « promis ça sera fini ! ». C’est un objectif, donc on va faire tout ce qu’il faut et à marche forcée s’il le faut, donc ça veut dire qu’il ne faut jamais perdre de temps sur les phases que l’on maîtrise.
Par exemple, quand vous lancez un appel d’offres, il y a un délai de réponse incompressible donc là on ne maîtrise rien. Vous avez toujours des délais de contentieux qu’il faut laisser couler avant de pouvoir passer à la suite. Nous, on va essayer de réduire les délais que nous maîtrisons.
Est-ce qu’au cours de cette année 2023, vous vous êtes donné une date - la rentrée de septembre par exemple - pour annoncer à la population où en est ce deuxième viaduc ?
Non, on tiendra les gens informés plutôt au fil de l’eau parce que c’est un choix de la présidente d'être transparente dans ce qu’on fait.
Vous avez emprunté la route ce matin en configuration quatre voies, qu'en pensez-vous ?
C’est une belle route, un beau viaduc. On la prend depuis six mois dans l’autre sens donc on n'est pas surpris, ce n’est pas rouler dans l’autre sens qui change fondamentalement. C’est vrai que c’est une satisfaction, le chantier est fini, le viaduc est livré. On tient à remercier l’ensemble des équipes qui ont travaillé pour la livraison en temps et en heure ce matin. Quinze minutes de retard c'est rien au regard de la complexité des travaux. Maintenant, il faut passer à la suite !
Fabrice Hoarau : D’abord la présidente nous a fixé un objectif : que nous puissions livrer le deuxième viaduc en 2028. A partir de ce moment-là, on a fait un rétro-planning dans lequel il nous faut à peu près trois ans pour construire le viaduc, donc il faut que le chantier commence en 2025. On a donc deux ans pour faire toute la procédure.
Il y a eu entre la signature du protocole et maintenant la réalisation du plan pluri-annuel d'investissement (PPI) parce qu’il faut évidemment prévoir l’argent pour faire cette route. C’est très important, on doit pouvoir faire cette route mais la nouvelle majorité de la Région n’a pas été élue que pour faire ce viaduc ! Il y a d’autres chantiers qui sont aussi importants.
Le chantier de la formation professionnelle avec la réhabilitation d’un certain nombre de bâtiments, la construction de lycées que l’on doit relancer parce que, en dix ans, il n’y a eu qu’un lycée qui a été construit. Nous avons prévu dans la mandature deux lycées donc il faut, avant de dire « on fonce », prévoir l’argent. Donc avant le lancement des études pour la route du littoral, il faut travailler sur le PPI pour mobiliser l’argent qu'il faut et faire tout ce qu’il y a de prévu dans notre projet de mandature.
Il y a aussi d’autres routes à faire malheureusement. On a beau se dire qu’il faut arrêter avec le tout automobile, vous comprenez bien que la nouvelle route autour de Saint-Benoît, il faut la prévoir. La fin de la contournante de Saint-Joseph, il faut la prévoir également. Et puis il y a tout le plan mobilité car, vous avez bien vu, il y a des travaux de voies de bus du côté de Sainte-Marie, Sainte-Suzanne pour créer les voies de bus. Ça c’est pour faciliter les temps de trajet en bus pour que les gens se tournent de plus en plus vers les bus. Tout ça, ça fait partie du PPI. Et en même temps il y a eu des études préalables pour le nouveau viaduc.
Si je vous parle d’étude de sol entre Grande chaloupe et la Possession, c’est vraiment trop prématuré, vous n’y êtes pas encore ?
On n’est pas encore dans la phase opérationnelle du projet. Si on avait lancé un appel d’offre, vous l’auriez vu passer de toute façon. Je ne vais pas raconter 'deux canards pour un poule'. S’il y avait eu un appel d’offre sorti sur l’étude de sol, tout le monde le saurait.
Non, on est dans des études préalables de faisabilité, de mise en place de projection financière, etc., mais je pense que ça ne saurait tarder parce qu'on est dans un planning serré. Nos détracteurs nous disent « mais oui, qu’est-ce que vous avez fait depuis votre élection ? ». Comme je le disais tout à l’heure, il y a des études préalables à mener. Il y a à prévoir les moyens financiers parce que c’est comme quand vous faites un voyage en métropole pour un mois, il faut bien prévoir ses moyens financiers en face. On ne se dit pas que c’est en arrivant là-bas qu’on va voir ce qu’on doit faire. Pour le viaduc c’est pareil, on est dans cette phase préparatoire.
Quand bien même l’Etat a signé le protocole Matignon III, ça ne voulait pas dire qu'il s’agissait d’un feu vert immédiat au niveau financier pour la Région. Vous devez quand même effectuer un arbitrage entre tous les chantiers régionaux ?
On a signé avec l’Etat 846 millions pour le deuxième viaduc, on va mettre 50% de ce montant c’est-à-dire 423 millions ou peut-être un petit peu plus. Il y aura peut-être un petit débordement, je ne sais pas. Pour l’instant en tout cas, on est à 50/50 avec l’Etat. Maintenant, il faut quand même que l’on prévoie, dans le PPI, ces 423 millions d'euros. Comment on 'phase' cet argent pour arriver en 2028 à terminer le chantier ? Il y a un phasage financier à mettre en place.
Si les recettes venaient à ne pas coller aux dépenses prévues, vous pourriez actionner le levier des taux d’octroi de mer par exemple ?
Pour l’instant, le PPI a été élaboré en fonction des recettes prévues dans le cadre de la réglementation actuelle. Nous n'avons pas prévu d’augmentation d’octroi de mer. Dans la majorité, on n’a pas encore dit : "il manque x millions, on doit faire une augmentation de ceci ou de cela...". On n'est pas dans cette perspective-là.
L’idée c’est donc de livrer ce viaduc avant la fin de la mandature ?
L’objectif que la présidente s’est donné et qu’elle a donné aux élus qui travaillent spécifiquement sur ce dossier-là et aux services de la Région, c’est 2028. Mais nous on ne parle pas en termes de promesses du genre « promis ça sera fini ! ». C’est un objectif, donc on va faire tout ce qu’il faut et à marche forcée s’il le faut, donc ça veut dire qu’il ne faut jamais perdre de temps sur les phases que l’on maîtrise.
Par exemple, quand vous lancez un appel d’offres, il y a un délai de réponse incompressible donc là on ne maîtrise rien. Vous avez toujours des délais de contentieux qu’il faut laisser couler avant de pouvoir passer à la suite. Nous, on va essayer de réduire les délais que nous maîtrisons.
Est-ce qu’au cours de cette année 2023, vous vous êtes donné une date - la rentrée de septembre par exemple - pour annoncer à la population où en est ce deuxième viaduc ?
Non, on tiendra les gens informés plutôt au fil de l’eau parce que c’est un choix de la présidente d'être transparente dans ce qu’on fait.
Vous avez emprunté la route ce matin en configuration quatre voies, qu'en pensez-vous ?
C’est une belle route, un beau viaduc. On la prend depuis six mois dans l’autre sens donc on n'est pas surpris, ce n’est pas rouler dans l’autre sens qui change fondamentalement. C’est vrai que c’est une satisfaction, le chantier est fini, le viaduc est livré. On tient à remercier l’ensemble des équipes qui ont travaillé pour la livraison en temps et en heure ce matin. Quinze minutes de retard c'est rien au regard de la complexité des travaux. Maintenant, il faut passer à la suite !
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