Confinés ! chérissez la santé ! Vous malades
En peine et en souffrance en vos jours longs et fades,
À votre chevet, eux, ils sont là sans faillir.
Depuis ton hôpital, sans plus compter tes heures,
Fidèle à ton serment, sans jamais le trahir
Tu guéris la morsure sur l’âme qui pleure.
Vous ! près des cœurs en fièvre et des yeux éprouvés
En ville déprimée, en la pâle campagne,
Votre prévenance, les souffrants, accompagne.
Merci ! humbles héros, trop souvent réprouvés.
Quand Hippocrate veille, Épione protège
Les vivants, les mortels des feux du sortilège !