
Mesdames et Messieurs les élus,
À l'heure où des événements inquiétants confirment l'urgence d'agir pour l'intégration et l'égalité des territoires,
À l'heure où la politique du Gouvernement actuel veut faire des économies dans la fonction publique territoriale grâce à la mutualisation des moyens et des services instaurant de plus en plus de Précarité.
À l'heure où vous, Élus, subissez une baisse de la dotation financière de l'État, la nécessité de garantir un aménagement plus harmonieux et durable pour la population devient primordiale.
À l'heure où, Nous, Agents de la Cinor, subissons cette politique nationale, nous décrions notre prise en otage par des décisions local qui vont à l’encontre de nos missions de service public, ainsi que le manque de considérations de notre travail et de nos avis à travers les différentes Instances Représentatives Paritaires (CT / CHSCT...) .
En effet, des décisions sur certaines embauches qui ne correspondent pas à de réels besoins (" Directeur de l’Insertion de la Politique de la Ville et de l’Economie sociale et solidaire " ou il y a des ressources de qualités en interne) sont prises unilatéralement par le Président de la Cinor, alors que ces dernières ne peuvent passer que par un processus classique de concertation/saisine des instances consultatives associant toutes les organisations syndicales représentatives.
Malheureusement, la manipulation de certaines et la marginalisation d’autres se font de manière singulière alors que ces dernières sont de véritables forces de propositions, porteuses de vraies valeurs humaines, d’égalité, et de convictions qui ne sont pas entendues au plus haut.
Être syndiqué et/ou disposer d’un mandat syndical, c’est bien souvent faire l’expérience de la répression et de la discrimination. Selon une étude du Ministère du Travail, 30% des élus syndiqués et 40% des délégués syndicaux considèrent que l’exercice de leur mandat représente un frein à leur carrière.
Ainsi, le fait de ne pas donner tous les moyens nécessaires à un élu syndical contractuel pour qu’il puisse obtenir un concours constitue une forme de mépris et de discrimination. Ce déni de démocratie bénéficie trop souvent de la passivité ou de l’oubli de l’autorité de notre établissement ; alors qu’adhérer à une organisation syndicale de son choix est un droit reconnu par l’Organisation Internationale du Travail, et que toute obstruction dans ce domaine constitue une entrave aux droits de l’Homme et du Citoyen.
Le principe de l'intérêt général cède donc la place à des intérêts politiques personnels qui portent atteintes aux conditions d'exercice de nos services, contraint notre indépendance et notre liberté de conscience en nous déstabilisant et nous mettant dans l'incapacité d'assumer pleinement nos fonctions et nos missions, entraînant de la part de notre établissement une perte de qualité du service public. A travers les contrats d’avenir et autres contractuels, l’Autorité place délibérément des familles entières dans la précarité !
Aussi, la transparence sur les embauches depuis la mandature de Saint-Denis nous semble entachée d’irrégularités dans la méthode de recrutement de certains agents, à travers le non-respect des principes de publicité et de libre accès à l’emploi.
Intégration, titularisation, promotion, avancement, bien-être, etc.… tous ses sujets qui font partie de la vie d’un agent territorial, sont abordés aujourd’hui à travers la seule décision du Président actuel de vouloir se maintenir, réduisant l’exception cinorienne à La Réunion et en France, à un fonctionnement purement communal où la pression règne.
En effet, la Cinor c’est plus de 400 agents, et plus des 2/3 connaissent cette passation de pouvoir tous les 2 ans ; basée sur la présidence alternée pendant et tous les 2 ans pour chaque commune membre.
• Comment voulez-vous aujourd’hui que les agents abordent sereinement leurs missions sans frustration, sans stress, sans crainte ni représailles, avec cette volonté que vous nous imposez ?!
• Comment croire, de votre part, en un traitement équitable envers les agents jusqu’à 2020 ?
En effet, la Cinor c’est plus de 400 agents, et plus des 2/3 connaissent cette passation de pouvoir tous les 2 ans ; basée sur la présidence alternée pendant et tous les 2 ans pour chaque commune membre.
• Comment voulez-vous aujourd’hui que les agents abordent sereinement leurs missions sans frustration, sans stress, sans crainte ni représailles, avec cette volonté que vous nous imposez ?!
• Comment croire, de votre part, en un traitement équitable envers les agents jusqu’à 2020 ?
• Comment penser qu’il n’y aura pas de démantèlement de service, de suppression de poste, de blocage de carrière, de mise au placard, de non reconduction de contrat, masqué par le soit disant plan de qualité de vie au travail (QVT) afin d’instaurer le bien-être des agents avec des outils que nous connaissons (mobilités à la carte, formations tout azimut, etc.) ?!
Toutes ses manœuvres, qui par des agissements très subtils tels que la révision de l’organigramme fonctionnel, la réorganisation des services, la mutualisation des moyens, la polyvalence des agents, la délocalisation (…), sont destinées à sanctionner la qualité de notre service public à travers des embauches de complaisance apparaissant comme des erreurs de casting, alors qu’il faudrait avoir de plus en plus de spécialiste.
En outre, concernant le volet social, la mandature actuelle a souhaité suspendre l’activité de l’ancienne association du personnel " CAP NORD " en la remplaçant par la création d’une nouvelle association du personnel " AP CINOR ", est-ce le vœu d’un nouvel outil électoraliste de la mandature dionysienne à la Cinor ?
Qui plus est, cette dernière a été créée sur des bases plus ou moins douteuses…
Afin surement de s’attirer une certaine côte de popularité auprès des agents, …
Cela nous amène à penser que cette association n’a d’autres fins que de permettre l’épanouissement des agents à travers une action sociale déguisée par une pseudo cohésion sociale de complaisance afin d’acheter la paix sociale.
Loin de répondre aux aspirations de progrès social et de développement, le mieux vivre par et avec son travail est trop souvent contrecarré par un management tributaire d’indicateurs de performance, d’économies, et des décisions arbitraires. Cela ampute l’agent sur sa part d’initiative relative à son travail.
Notre EPCI travaille à ce jour à l’élaboration d’un projet de territoire. Ce projet sera un document de référence puisqu’il va exprimer les axes de développement du territoire et les voies choisies pour atteindre les objectifs définis.
Il est primordial que le projet agenda 21 s’inscrive dans une démarche de développement DURABLE, dans une recherche à la fois de développement économique soucieux d’assurer un mieux-être social tout en préservant l’Environnement.
Monsieur le Président, aujourd’hui, le SPC-CGTR revendique le maintien des acquis sociaux obtenus et se félicite du travail accompli par les Syndicats avec les différents groupes d’élus depuis la création de la Cinor.
Aussi, pour une meilleure qualité de service public et dans l’intérêt de toutes et tous, mon organisation syndicale se doit de porter la voie des agents qui ne se retrouvent pas à travers vos actions.
Nous regrettons une certaine harmonie d’antan et aspirons dans la continuité des accords passés entre les trois communes à retrouver une certaine sérénité au sein d’une gouvernance alternée et raisonnée.
Le Secrétaire Général du SPC-CGTR
À l'heure où des événements inquiétants confirment l'urgence d'agir pour l'intégration et l'égalité des territoires,
À l'heure où la politique du Gouvernement actuel veut faire des économies dans la fonction publique territoriale grâce à la mutualisation des moyens et des services instaurant de plus en plus de Précarité.
À l'heure où vous, Élus, subissez une baisse de la dotation financière de l'État, la nécessité de garantir un aménagement plus harmonieux et durable pour la population devient primordiale.
À l'heure où, Nous, Agents de la Cinor, subissons cette politique nationale, nous décrions notre prise en otage par des décisions local qui vont à l’encontre de nos missions de service public, ainsi que le manque de considérations de notre travail et de nos avis à travers les différentes Instances Représentatives Paritaires (CT / CHSCT...) .
En effet, des décisions sur certaines embauches qui ne correspondent pas à de réels besoins (" Directeur de l’Insertion de la Politique de la Ville et de l’Economie sociale et solidaire " ou il y a des ressources de qualités en interne) sont prises unilatéralement par le Président de la Cinor, alors que ces dernières ne peuvent passer que par un processus classique de concertation/saisine des instances consultatives associant toutes les organisations syndicales représentatives.
Malheureusement, la manipulation de certaines et la marginalisation d’autres se font de manière singulière alors que ces dernières sont de véritables forces de propositions, porteuses de vraies valeurs humaines, d’égalité, et de convictions qui ne sont pas entendues au plus haut.
Être syndiqué et/ou disposer d’un mandat syndical, c’est bien souvent faire l’expérience de la répression et de la discrimination. Selon une étude du Ministère du Travail, 30% des élus syndiqués et 40% des délégués syndicaux considèrent que l’exercice de leur mandat représente un frein à leur carrière.
Ainsi, le fait de ne pas donner tous les moyens nécessaires à un élu syndical contractuel pour qu’il puisse obtenir un concours constitue une forme de mépris et de discrimination. Ce déni de démocratie bénéficie trop souvent de la passivité ou de l’oubli de l’autorité de notre établissement ; alors qu’adhérer à une organisation syndicale de son choix est un droit reconnu par l’Organisation Internationale du Travail, et que toute obstruction dans ce domaine constitue une entrave aux droits de l’Homme et du Citoyen.
Le principe de l'intérêt général cède donc la place à des intérêts politiques personnels qui portent atteintes aux conditions d'exercice de nos services, contraint notre indépendance et notre liberté de conscience en nous déstabilisant et nous mettant dans l'incapacité d'assumer pleinement nos fonctions et nos missions, entraînant de la part de notre établissement une perte de qualité du service public. A travers les contrats d’avenir et autres contractuels, l’Autorité place délibérément des familles entières dans la précarité !
Aussi, la transparence sur les embauches depuis la mandature de Saint-Denis nous semble entachée d’irrégularités dans la méthode de recrutement de certains agents, à travers le non-respect des principes de publicité et de libre accès à l’emploi.
Intégration, titularisation, promotion, avancement, bien-être, etc.… tous ses sujets qui font partie de la vie d’un agent territorial, sont abordés aujourd’hui à travers la seule décision du Président actuel de vouloir se maintenir, réduisant l’exception cinorienne à La Réunion et en France, à un fonctionnement purement communal où la pression règne.
En effet, la Cinor c’est plus de 400 agents, et plus des 2/3 connaissent cette passation de pouvoir tous les 2 ans ; basée sur la présidence alternée pendant et tous les 2 ans pour chaque commune membre.
• Comment voulez-vous aujourd’hui que les agents abordent sereinement leurs missions sans frustration, sans stress, sans crainte ni représailles, avec cette volonté que vous nous imposez ?!
• Comment croire, de votre part, en un traitement équitable envers les agents jusqu’à 2020 ?
En effet, la Cinor c’est plus de 400 agents, et plus des 2/3 connaissent cette passation de pouvoir tous les 2 ans ; basée sur la présidence alternée pendant et tous les 2 ans pour chaque commune membre.
• Comment voulez-vous aujourd’hui que les agents abordent sereinement leurs missions sans frustration, sans stress, sans crainte ni représailles, avec cette volonté que vous nous imposez ?!
• Comment croire, de votre part, en un traitement équitable envers les agents jusqu’à 2020 ?
• Comment penser qu’il n’y aura pas de démantèlement de service, de suppression de poste, de blocage de carrière, de mise au placard, de non reconduction de contrat, masqué par le soit disant plan de qualité de vie au travail (QVT) afin d’instaurer le bien-être des agents avec des outils que nous connaissons (mobilités à la carte, formations tout azimut, etc.) ?!
Toutes ses manœuvres, qui par des agissements très subtils tels que la révision de l’organigramme fonctionnel, la réorganisation des services, la mutualisation des moyens, la polyvalence des agents, la délocalisation (…), sont destinées à sanctionner la qualité de notre service public à travers des embauches de complaisance apparaissant comme des erreurs de casting, alors qu’il faudrait avoir de plus en plus de spécialiste.
En outre, concernant le volet social, la mandature actuelle a souhaité suspendre l’activité de l’ancienne association du personnel " CAP NORD " en la remplaçant par la création d’une nouvelle association du personnel " AP CINOR ", est-ce le vœu d’un nouvel outil électoraliste de la mandature dionysienne à la Cinor ?
Qui plus est, cette dernière a été créée sur des bases plus ou moins douteuses…
Afin surement de s’attirer une certaine côte de popularité auprès des agents, …
Cela nous amène à penser que cette association n’a d’autres fins que de permettre l’épanouissement des agents à travers une action sociale déguisée par une pseudo cohésion sociale de complaisance afin d’acheter la paix sociale.
Loin de répondre aux aspirations de progrès social et de développement, le mieux vivre par et avec son travail est trop souvent contrecarré par un management tributaire d’indicateurs de performance, d’économies, et des décisions arbitraires. Cela ampute l’agent sur sa part d’initiative relative à son travail.
Notre EPCI travaille à ce jour à l’élaboration d’un projet de territoire. Ce projet sera un document de référence puisqu’il va exprimer les axes de développement du territoire et les voies choisies pour atteindre les objectifs définis.
Il est primordial que le projet agenda 21 s’inscrive dans une démarche de développement DURABLE, dans une recherche à la fois de développement économique soucieux d’assurer un mieux-être social tout en préservant l’Environnement.
Monsieur le Président, aujourd’hui, le SPC-CGTR revendique le maintien des acquis sociaux obtenus et se félicite du travail accompli par les Syndicats avec les différents groupes d’élus depuis la création de la Cinor.
Aussi, pour une meilleure qualité de service public et dans l’intérêt de toutes et tous, mon organisation syndicale se doit de porter la voie des agents qui ne se retrouvent pas à travers vos actions.
Nous regrettons une certaine harmonie d’antan et aspirons dans la continuité des accords passés entre les trois communes à retrouver une certaine sérénité au sein d’une gouvernance alternée et raisonnée.
Le Secrétaire Général du SPC-CGTR