
Le projet Gerri avait été mis en "pause" pendant quelques temps par l'ancien gouvernement. Sous sa nouvelle formule GIP Gerri, toujours sous la présidence de Guy Dupont, sont organisées les rencontres scientifiques sur les nouvelles énergies à la Région Réunion. Deux jours de débats et d'ateliers animés par des experts reconnus mondialement. "L'objectif est très ambitieux. On veut examiner les projets en matière de maîtrise des énergies renouvelables (…). On veut voir ce qui se fait à l'étranger et ce qui est possible d'être adapté à la Réunion", explique Guy Dupont, président du GIP Gerri.
"Guy Dupont parlait d'une pause, moi je parle d'une réflexion utile. Nous devons faire en sorte qu'à la Réunion nous soyons une terre d'exemplarité. C'est dans cette voie que nous avons à travailler. Nous devons pouvoir tourner le dos aux énergies fossiles et rentrer de plein pied dans le XXIème siècle. Nous devons être audacieux et être exemplaires sur ces sujets", explique Didier Robert, président de la Région Réunion. Ce dernier rappelle la nécessité de "sensibiliser la population" sur la problématique des énergies renouvelables. "Pour réussir ce pari, on ne peut pas le faire sans une appropriation collective", ajoute-t-il.
Ateliers et débats entre experts
Ces rencontres scientifiques sont là pour poser les jalons d'une future feuille de route, voulue par l'Etat pour faire de la Réunion une île autosuffisante en matière d'énergies renouvelables. "Pensée globale et agir local", lance Thierry Devimeux, secrétaire général des affaires régionales à la Préfecture. "On doit faire de la Réunion une nation exemplaire en matière de maîtrise de l'énergie", ajoute-t-il. Pendant deux jours, les experts vont débattre sur les différentes énergies renouvelables existantes et applicables à la Réunion. Du solaire aux énergies marines en passant par la biomasse, les experts animeront différents ateliers avant un rendu des travaux dès demain.
Tour à tour, les experts ont présenté toute la matinée les dernières avancées en matière de production d'énergies renouvelables. Sur les énergies marines, plusieurs projets sont en cours de finalisation. "L'objectif est d'arriver à une production de 80 à 100 MwH à l'horizon 2030. Mais pour le moment, il n'y a pas de production d'électricité à partir des énergies marines", rappelle Gildas Delencre, chef de projet énergies marines à l'Arer. De Saint-Denis à Saint-Pierre, des projets houlomoteurs ou encore de la climatisation par l'eau de mer, via le projet SWAC, amèneront des économies énergétiques. "Par exemple, on a calculé à 50% la réduction de la consommation d'énergie sur le projet SWAC de l'hôpital Sud", ajoute-t-il. Le principal avantage de cette énergie : une ressource inépuisable, disponible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 qui pourrait venir à terme en "remplacement du charbon".
La Réunion 6e au classement mondial en terme d'installation de panneaux solaires
Le solaire n'est pas en reste, même si le secteur du photovoltaïque a pris un coup d'arrêt après la baisse du prix de rachat de l'électricité produite. "Le coût de production du KWH va augmenter à nouveau. Dans les 5 ans à 10 ans, il retrouvera sa place parmi les énergies les plus utilisées à la Réunion. Le potentiel solaire est important à la Réunion", explique Bruno Renard, directeur de la société Environnement partenaire. "On cherche à mettre en valeur le solaire qui est la production d'énergie renouvelable la plus développée dans le monde. Il faut savoir que la Réunion est 6e au classement mondial en terme d'installation de panneaux solaires", explique de son côté Dominique Caccavelli, énergéticien.
Au delà des ateliers et débats, l'Etat entend rédiger un "carnet de bord stratégique" à la sortie de ces rencontres scientifiques. "On souhaite que Gerri fasse le suivi de cette feuille de route et soit l'aiguillon qui nous rappelle nos engagements", souligne Thierry Devimeux. L'objectif reste le même pour la Réunion, arriver à l'autonomie énergétique à l'horizon 2030.
"Guy Dupont parlait d'une pause, moi je parle d'une réflexion utile. Nous devons faire en sorte qu'à la Réunion nous soyons une terre d'exemplarité. C'est dans cette voie que nous avons à travailler. Nous devons pouvoir tourner le dos aux énergies fossiles et rentrer de plein pied dans le XXIème siècle. Nous devons être audacieux et être exemplaires sur ces sujets", explique Didier Robert, président de la Région Réunion. Ce dernier rappelle la nécessité de "sensibiliser la population" sur la problématique des énergies renouvelables. "Pour réussir ce pari, on ne peut pas le faire sans une appropriation collective", ajoute-t-il.
Ateliers et débats entre experts
Ces rencontres scientifiques sont là pour poser les jalons d'une future feuille de route, voulue par l'Etat pour faire de la Réunion une île autosuffisante en matière d'énergies renouvelables. "Pensée globale et agir local", lance Thierry Devimeux, secrétaire général des affaires régionales à la Préfecture. "On doit faire de la Réunion une nation exemplaire en matière de maîtrise de l'énergie", ajoute-t-il. Pendant deux jours, les experts vont débattre sur les différentes énergies renouvelables existantes et applicables à la Réunion. Du solaire aux énergies marines en passant par la biomasse, les experts animeront différents ateliers avant un rendu des travaux dès demain.
Tour à tour, les experts ont présenté toute la matinée les dernières avancées en matière de production d'énergies renouvelables. Sur les énergies marines, plusieurs projets sont en cours de finalisation. "L'objectif est d'arriver à une production de 80 à 100 MwH à l'horizon 2030. Mais pour le moment, il n'y a pas de production d'électricité à partir des énergies marines", rappelle Gildas Delencre, chef de projet énergies marines à l'Arer. De Saint-Denis à Saint-Pierre, des projets houlomoteurs ou encore de la climatisation par l'eau de mer, via le projet SWAC, amèneront des économies énergétiques. "Par exemple, on a calculé à 50% la réduction de la consommation d'énergie sur le projet SWAC de l'hôpital Sud", ajoute-t-il. Le principal avantage de cette énergie : une ressource inépuisable, disponible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 qui pourrait venir à terme en "remplacement du charbon".
La Réunion 6e au classement mondial en terme d'installation de panneaux solaires
Le solaire n'est pas en reste, même si le secteur du photovoltaïque a pris un coup d'arrêt après la baisse du prix de rachat de l'électricité produite. "Le coût de production du KWH va augmenter à nouveau. Dans les 5 ans à 10 ans, il retrouvera sa place parmi les énergies les plus utilisées à la Réunion. Le potentiel solaire est important à la Réunion", explique Bruno Renard, directeur de la société Environnement partenaire. "On cherche à mettre en valeur le solaire qui est la production d'énergie renouvelable la plus développée dans le monde. Il faut savoir que la Réunion est 6e au classement mondial en terme d'installation de panneaux solaires", explique de son côté Dominique Caccavelli, énergéticien.
Au delà des ateliers et débats, l'Etat entend rédiger un "carnet de bord stratégique" à la sortie de ces rencontres scientifiques. "On souhaite que Gerri fasse le suivi de cette feuille de route et soit l'aiguillon qui nous rappelle nos engagements", souligne Thierry Devimeux. L'objectif reste le même pour la Réunion, arriver à l'autonomie énergétique à l'horizon 2030.