
Le problème des Tamponnais c’est l’eau ! Depuis des lustres tous les maires qui se sont succédé sur la commune n’ont pas su régler ce problème.
L’eau est indispensable à la vie, elle n’est pas fabriquée par l’homme et tout ce qui est naturel est gratuit au même titre que l’air. En économie on parle d’un bien inélastique, c'est-à-dire peu sensible à la fluctuation de prix, on en consommera toujours. Ce qui a un coût c’est le service de l’eau, l’adduction, la potabilisation, les réseaux. C’est ce coût qui doit être pris en charge et assumé par la collectivité. L’eau étant un bien collectif vital, nul ne saurait en être privé et il appartient aux collectivités d’assumer un service qui respecte ce droit au même titre que l’éducation "gratuite et obligatoire". Hors, dans les faits il s’agit d’une gratuité relative, car ce sont bien l’ensemble des citoyens qui paient la facture finale. Il s’avère donc, en tant que citoyen/payeur nous avons parfaitement le droit d’exiger des décideurs politiques de mettre en place un système juste et efficace de la distribution de l’eau.
C’est tout le contraire de ce qui nous est servi depuis des lustres sur la commune du Tampon et force est de constater que personne n’a réellement pris ce sujet au sérieux. M. André Thien Ah Koon, M. Didier Robert, M. Paulet Payet, ont été plus ou moins longtemps aux manettes de la commune et aucun d’entre eux n’a pu garantir aux Tamponnais une distribution équitable et contrôlée de l’eau. Aucun d’entre eux n’a proposé une politique de prévention aux gaspillages (certaines entreprises ou collectivités ne se gênent pas pour gaspiller une eau devenue si précieuse pour nous tous).
Nous avons perdu beaucoup de temps et je me permets quelques suggestions aux décideurs :
- Selon les spécialistes, l’exploitation de la source Edgar Avril au grand bassin règlerait le problème d’eau au Tampon. La CASUD a estimé le coût du PPP (Partenariat Public Privé) pour ce projet à environ 18 millions d’euros. Pourquoi ce projet n’a-t-il pas été réalisé jusqu’ici et pourquoi celui-ci est prévu pour dans 3 ou 4 ans ?
- La Région Réunion déclare 2012 "année de la biodiversité et de l’écologie" et il est prévu l’achat de pompes (quelques millions d’euros), pour puiser l’eau de la SAPHIR basé à Dassy et la faire monter au Tampon. A-t-on réfléchit à la dépense d’énergie nécessaire pour alimenter ces pompes ? La solution de construire des réserves d’eau à La Plaine des Cafres avec une distribution de l’eau, après filtrage et traitement par gravitation à tout le Tampon n’est-elle pas la solution la plus écologique et la plus respectueuse de l’environnement ?
- La prise de conscience que l’eau est un bien précieux, ne doit-elle pas nous inciter à engager avec les agriculteurs et les habitants un programme de récupération des eaux de pluie pour leurs exploitations, l’arrosage du jardin ou le lavage des voitures ? Cela éviterait de puiser dans l’eau potable comme nous le faisons aujourd’hui. Si un élu de la CASUD ou de la mairie du Tampon pouvait nous expliquer pourquoi ces options ne sont pas prioritaires aujourd’hui, je suis sûr que cela intéresserait les Tamponnais.
Jean Alain Cadet
Tamponnais et Candidat Europe Ecologie Les Verts aux législatives, sur la 3ème circonscription.
L’eau est indispensable à la vie, elle n’est pas fabriquée par l’homme et tout ce qui est naturel est gratuit au même titre que l’air. En économie on parle d’un bien inélastique, c'est-à-dire peu sensible à la fluctuation de prix, on en consommera toujours. Ce qui a un coût c’est le service de l’eau, l’adduction, la potabilisation, les réseaux. C’est ce coût qui doit être pris en charge et assumé par la collectivité. L’eau étant un bien collectif vital, nul ne saurait en être privé et il appartient aux collectivités d’assumer un service qui respecte ce droit au même titre que l’éducation "gratuite et obligatoire". Hors, dans les faits il s’agit d’une gratuité relative, car ce sont bien l’ensemble des citoyens qui paient la facture finale. Il s’avère donc, en tant que citoyen/payeur nous avons parfaitement le droit d’exiger des décideurs politiques de mettre en place un système juste et efficace de la distribution de l’eau.
C’est tout le contraire de ce qui nous est servi depuis des lustres sur la commune du Tampon et force est de constater que personne n’a réellement pris ce sujet au sérieux. M. André Thien Ah Koon, M. Didier Robert, M. Paulet Payet, ont été plus ou moins longtemps aux manettes de la commune et aucun d’entre eux n’a pu garantir aux Tamponnais une distribution équitable et contrôlée de l’eau. Aucun d’entre eux n’a proposé une politique de prévention aux gaspillages (certaines entreprises ou collectivités ne se gênent pas pour gaspiller une eau devenue si précieuse pour nous tous).
Nous avons perdu beaucoup de temps et je me permets quelques suggestions aux décideurs :
- Selon les spécialistes, l’exploitation de la source Edgar Avril au grand bassin règlerait le problème d’eau au Tampon. La CASUD a estimé le coût du PPP (Partenariat Public Privé) pour ce projet à environ 18 millions d’euros. Pourquoi ce projet n’a-t-il pas été réalisé jusqu’ici et pourquoi celui-ci est prévu pour dans 3 ou 4 ans ?
- La Région Réunion déclare 2012 "année de la biodiversité et de l’écologie" et il est prévu l’achat de pompes (quelques millions d’euros), pour puiser l’eau de la SAPHIR basé à Dassy et la faire monter au Tampon. A-t-on réfléchit à la dépense d’énergie nécessaire pour alimenter ces pompes ? La solution de construire des réserves d’eau à La Plaine des Cafres avec une distribution de l’eau, après filtrage et traitement par gravitation à tout le Tampon n’est-elle pas la solution la plus écologique et la plus respectueuse de l’environnement ?
- La prise de conscience que l’eau est un bien précieux, ne doit-elle pas nous inciter à engager avec les agriculteurs et les habitants un programme de récupération des eaux de pluie pour leurs exploitations, l’arrosage du jardin ou le lavage des voitures ? Cela éviterait de puiser dans l’eau potable comme nous le faisons aujourd’hui. Si un élu de la CASUD ou de la mairie du Tampon pouvait nous expliquer pourquoi ces options ne sont pas prioritaires aujourd’hui, je suis sûr que cela intéresserait les Tamponnais.
Jean Alain Cadet
Tamponnais et Candidat Europe Ecologie Les Verts aux législatives, sur la 3ème circonscription.