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Au supermarché, dans la rue, au travail… Il filmait sous les jupes des filles

Jean-Pierre A., 58 ans, était jugé ce jeudi en correctionnelle pour avoir filmé sous les jupes des filles. De décembre 2017 à mars 2018, l’employé communal du Tampon a violé l’intimité de jeunes femmes pour satisfaire ses pulsions sexuelles. Le Cafriplainois se rendait régulièrement dans une grande surface du centre-ville pour filmer sous les jupes des […]

Ecrit par Prisca Bigot – le vendredi 22 février 2019 à 08H56

Jean-Pierre A., 58 ans, était jugé ce jeudi en correctionnelle pour avoir filmé sous les jupes des filles. De décembre 2017 à mars 2018, l’employé communal du Tampon a violé l’intimité de jeunes femmes pour satisfaire ses pulsions sexuelles.

Le Cafriplainois se rendait régulièrement dans une grande surface du centre-ville pour filmer sous les jupes des clientes et employées. Le service de sécurité du magasin a donné l’alerte auprès de la gendarmerie. Le dispositif de vidéosurveillance a permis de repérer son manège pervers. 

 Au total, 78 vidéos ont été retrouvées dans son téléphone portable. Des séquences filmées dans les supermarchés, dans la rue mais aussi sur son lieu de travail « tournées » en journée et qu’il visionnait « excité » le soir avant de les effacer. 

Il avoue l’agression sexuelle sur sa belle-fille

Parmi elles, la vidéo d’une de ses collègues de travail. Si Jean-Pierre A. a reconnu l’ensemble des faits, le quinquagénaire divorcé nie pourtant avoir filmé cette dernière. « Cela s’est passé sur son lieu de travail donc il ne peut l’admettre », a objecté l’avocate de la partie civile. En effet, pour ces faits, l’agent communal déjà rétrogradé risque de perdre son emploi. 

Interrogé par les enquêteurs,  il reconnait tout, jusqu’à avouer l’agression sexuelle sur sa belle-fille en 2010 alors qu’elle était âgée d’une quinzaine d’années. Une enquête a été ouverte pour ces faits. 

En attendant, Jean-Pierre A., au casier vierge jusque-là, a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve. L’homme devra également suivre des soins et verser des dommages et intérêts de 1000 euros.

 

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