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Au fou ! Il se rend beurré chez les gendarmes !

« Heureux les simples d’esprit… » Malheureusement, il y a trop de fieffés sa… qui en profitent. Ceux-là méritent largement d’en prendre plein la gu… pour pas un rond !  Le paradoxe est qu’hier, à la barre, c’est plutôt une victime de la vie qui faisait figure d’accusé. Will (prénom d’emprunt), un nain de 26 ans, ressemblait […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 20 novembre 2019 à 11H09

« Heureux les simples d’esprit… »

Malheureusement, il y a trop de fieffés sa… qui en profitent. Ceux-là méritent largement d’en prendre plein la gu… pour pas un rond ! 

Le paradoxe est qu’hier, à la barre, c’est plutôt une victime de la vie qui faisait figure d’accusé. Will (prénom d’emprunt), un nain de 26 ans, ressemblait plus à un gamin pris en flagrant délit le doigt dans le pot de confiture, qu’à un délinquant chevronné.

Un coupable en or

Will est sous tutelle. D’ailleurs, hier, il était accompagné par une fonctionnaire de l’UDAF (Union des affaires  familiales), sa tutrice en titre. Cette dame a clairement expliqué l’état mental de son protégé, lequel n’est pas jugé foncièrement mauvais même si son casier judiciaire semble dire le contraire. Will a un problème, une grave addiction au rhum-charrette. Et lorsqu’il est sous effet, il est d’une influençabilité forte. Pour ne pas dire épouvantable. C’est alors qu’entrent en jeu de soi-disant copains qui lui font opérer des coups pendables, en retirent les bénéfices… et lui font porter le chapeau. C’est exactement ce qui s’est produit le 23 février dernier à Saint-Paul. Cet après-midi là, Will est passablement imbibé. « Que voilà une nouvelle qu’elle est bonne ! », se disent deux de ses amis. Ils se mettent en faction à l’arrêt de bus de Savannah et grimpent dans le premier bus venu.

Chauffeur et passagers se souviendront longtemps de « ces trois garçons complètement ivres ». Ils commencent à semer le souk puis Will, poussé par « l’amitié », s’empare du téléphone d’une dame.

Elle réussit à le lui reprendre. Il revient à la charge et attrape l’engin.

Chauffeur et passagers parviennent à faire fuir les deux comparses de Will. Ce dernier, pas fier, s’échappe par une des fenêtres. Un de ses complices ayant été reconnu puis arrêté par les gendarmes, pas gêné pour un rond, il désigne Will comme l’agresseur principal. L’autre compère « le charge » également et Will ne parvient même pas à expliquer l’entrainement qui le broie un peu plus chaque jour. Qui plus est, le portable est retrouvé chez lui, bien propre, bien net.

Convoqué chez les gendarmes, Will ne trouve rien de mieux à faire que se saouler un bon coup avant d’y aller.

Ce qui donne une idée à peu près correcte de ses facultés d’adaptation au monde qui l’entoure.

Paumé comme c’est pas permis

Et c’est là qu’on n’y comprend plus rien. Comment !… Voilà un adulte ayant à peine dépassé le stade infantile, qui vit sous tutelle, qui perçoit l’AAH (allocation adulte handicapé), qui peut à peine répondre aux questions qui lui sont posées… et il ne s’est pas trouvé un toubib, un seul, pour le déclarer irresponsable ?

Il est là, paumé à la barre alors que ce sont les autres qui devraient y être ! Bien sûr qu’il a 4 condamnations à son CV, pour vols, violences diverses, mais jamais seul. Condamné une fois à un TIG (travail d’intérêt général), il y a échappé grâce justement à un certificat médical le déclarant inapte.

Que faisait-il à cette barre des accusés ? Il y a, dans les registres de la Justice, largement de quoi occuper le temps des juges et d’un procureur, sans devoir perdre son temps avec cette insignifiance crasse !

Will a dit qu’il avait arrêté de boire. « Depuis combien de temps ? » a interrogé le président Molié. Pas de réponse. « Depuis hier ? Avant-hier ? » a insisté le magistrat. Inutile, on n’en saura pas plus.

Le procureur Tufféry a reconnu l’état mental « léger » de l’accusé, son addiction et le fait qu’il soit très (trop) influençable. Me Baracco est revenu sur ces mêmes constatations sans jamais vouloir dégager Will de toute responsabilité mais avec une humanité non feinte.
Le tribunal a condamné Will à une peine de 12 mois avec sursis et mise à l’épreuve, et obligation de soins concernant son addiction.

 

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