Encore du monde ce matin au Barachois de Saint-Denis, du monde venu admirer la houle alors que le cyclone se trouvait au plus près des côtes réunionnaises et ce malgré l’interdiction d’accéder sur le littoral.
Felleng attire les photographes, les familles et même les touristes, comme Michel, un Corse venu passé les vacances sur l’île intense. « Pour les plages, c’est raté !« , dit-il avec le sourire.
« C’est impressionnant ! »
Il se réjouit néanmoins du spectacle des vagues de 3 à 4 mètres que l’on aperçoit depuis les canons : « Cest pas mal ! C’est mon premier cyclone. Mais je pensais que ça aurait été plus impressionnant et qu’il y aurait plus de vent« .
Le vent est en effet faible, même si des pluies fortes s’abattent de temps à autre sur le chef lieu, par intermittence. Un autre badaud résume la situation : « On a beau être habitué, c’est toujours impressionnant. Mais Saint-Denis a été épargné par rapport à l’Ouest, par exemple« .
Un autre passant est venu avec deux petites filles, qu’il a choisi de ne pas amener à l’école : « Lé impressionant ! Avec un temps comme ça, je préfère qu’elle n’aillent pas à l’école« , explique-t-il. Il espère que ce cyclone sera le dernier de la saison : « Cela fait beaucoup de dégâts et cela augmente les prix des légumes« , souligne-t-il.
Peu de dégâts sur le front de mer
Globalement, Saint-Denis n’a pas été très impacté par le cyclone. Sur le Barachois, le parking a subi quelques dégâts.
Un peu plus loin sur le front de mer, une grosse vague a transporté des galets sur le sentier du littoral, au niveau de la gare routière, preuve qu’il est dangereux de s’y rendre (rappelons qu’un arrêté municipal interdit l’accès sur le front de mer de Saint-Denis).
Sur le boulevard Océan, la route a due être barrée car submergée, mais les dégâts restent minimes.